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Marcenod est à l’origine un simple hameau. La commune est créée en 1868 à partir d’une portion de Larajasse et d’une autre de Saint-Christo-en-Jarez, ses communes voisines.

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Sa superficie est de 900 hectares. C’est un village de moyenne montagne dont les altitudes vont de 655 m à 946 m au Mont Malherbes, sommet des Monts du Lyonnais. Haut de 946 mètres, ce point culminant  offre un panorama sur la chaîne des Alpes et le massif du Pilat. Il est trapu et discret, moins visible que le signal de Saint-André qui pointe à 934 m.

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 Située à la limite du département du Rhône, c’est la commune la plus au nord de l’arrondissement de Saint-Etienne. Ce village ligérien compte environ 750 habitant que l’on appelle les marcenodaires.  Près du point culminant signalé plus haut, au Bois de l’hôpital, on a une vue superbe et étendue sur la vallée du Gier, le Pilat et les Alpes. L’agriculture est une activité importante sur la commune, avec une dizaine d’exploitations et ainsi que la ferme pédagogique de Fontagneux.

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Ce village haut-perché comporte une grande diversité ethnologique bien surveillée dont des busards cendrés et des busards Saint-Martin, des traquet motteux, des vanneaux huppés, des alouette des champs et des cailles des blés. Avec les chouettes chevêches, ces espèces sont étroitement surveillées et protégées.

Au détour des chemins, au creux des vallons, le long des nombreux sentiers de randonnée balisés, un patrimoine varié avec de nombreuses croix et de belles fermes anciennes  peuvent être observées. Il y avait autrefois de nombreux moulins sur le Couzon. Le dernier a cessé son activité en 1965. Au hameau de la Thomassière, vous trouverez un site mégalithique intéressant en suivant le chemin de la Roche au loup.  On y aperçoit des roches naturelles verticales, pierres mégalithiques, qui semblent monter la garde. L’ensemble de cette région des Monts du Lyonnais est pourvu de nombreux chemins de randonnées parfaitement balisés. Vous pouvez aussi vous restaurer  à l’Auberge des Pinatelles sur la Place de l’Eglise.

Celle-ci est au cœur du village, réalisée en pierres en pays apparentes, jointées à l’extérieur et enduites de chaux à l’intérieur.

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Les piliers ainsi que les encadrements des vitraux et le porche d’entrée sont en pierre de taille et les voûtes sont en plâtre sur lattis de bois.

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Elle  fut construite entre  1861 et 1862 par les habitants  à la suite de leurs dons et de leur travail. Il y a une liste de donateurs dans l’église marquée sur le marbre. Ils désiraient en effet un lieu de culte dans leur hameau. Cela a permis ensuite la création de la paroisse, en 1864, puis plus tard, en 1868, celle de la commune. Aujourd’hui elle relève de la paroisse de St-Jean-Louis du Levant et de Saint-Héand. Elle est actuellement en rénovation avec l’aide de la Fondation du Patrimoine.

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Au lieu-dit de Trocésar sur la commune de Marcenod, se dresse le château du même nom, dit aussi «des trois Césars», une demeure du XVI° siècle, ancien fief de Grammond. Le seigneur des lieux était vassal de celui de Fontanès, tout proche, lequel avait d’ailleurs le titre de seigneur de Fontanès et Grammond-Trocésar. De ce château, il ne reste plus rien du mur d’enceinte. Seule une imposante tour ronde persiste et a conservé ses cheminées monumentales du XVIème siècle. Les Saint-Priest et les Harenc, unis par le mariage en 1599, sont les plus anciens seigneurs connus de Trocésar.

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Une curieuse légende fait remonter bien plus haut l’origine de de lieu de Trocésar. Le nom viendrait d’une rencontre qui aurait eu lieu dans les environs entre les légions romaines et les habitants. Ces derniers auraient résisté aux soldats de César et leur chef aurait alors crié « Rétro César ! ». Ce château possède un détail particulier, il est fait avec des pierres acoustiques : si vous frottez les pierres extérieures du mur, vous entendez le bruit de frottement à l’intérieur, malgré son épaisseur.

Un enfant du pays : Jean-Louis Relave (1857-1941).

Ce Marcenodaire est né le 17 décembre 1857 dans ce village. Il est admis au Séminaire des Missions Etrangères. en 1881 puis ordonné prêtre le 27 septembre 1885. Il part le 4 novembre de la même année pour le Japon méridional. Après avoir étudié la langue à Kyôto, il ouvre un poste à Miyazu, puis est nommé à Okayama, où il construit une église. En 1902, il fonde un poste à Maizuru. En 1905, il dirige le district de Tsu, puis, en 1907, revient à Miyazu. Orateur réputé, il multiplie les conférences publiques pour exposer la foi catholique. En 1912, l’empereur de Meiji étant malade, il place à la porte de l’église une affiche donnant à tout le monde la permission d’entrer et prier. Le maire de la ville vient y faire ses dévotions. Il ouvre aussi dans cette ville une école-ouvroir pour les jeunes filles, qui devient en 1931 un lycée de jeunes filles approuvé par le gouvernement. Grâce à lui, Miyazu devient l’un des principaux fleurons de la mission d’Osaka. Il meurt à Tanabe, diocèse d’Osaka le 31 janvier 1941. Jusqu’au dernier instant de sa vie il aura été assisté par Mgr. Castanier, son évêque. IL est enterré à sa demande  à Miyazu. (Sources: site MISSIONS ETRANGERES)

Un miraculé marcenodaire.

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