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HISTOIRE DE L’EGLISE SAINT-PAUL DE RIVERIE

Travail de recherche et écrit par Olivier Lanore de Riverie.

 L’église dans l’enceinte castrale

     De plan rectangulaire, cette église était pourvue d’un clocher au nord, jouxtant l’abside, sur lequel était une horloge dont nous avons mention grâce à une réparation effectuée en 1670 par Floris Thonnerieu, maître-horloger à Saint-Andéol.

     Sa façade était percée d’un grand arc d’ogive (visible dans la sacristie) et d’un oculus sommé d’une tête d’une taille assez primitive aujourd’hui au-dessus de la porte Nord. Elle était précédée d’un porche servant à empêcher l’entrée des bourrasques si fréquentes à l’Ouest. A l’intérieur, la nef était couverte d’un lambris en bois tandis que le chœur était voûté et ajourée de trois baies. Une moitié de l’arc d’ogive de la travée de chœur est toujours visible dans les combles. On y retrouve les traces d’un enduit à la chaux badigeonné en orangé, la nef étant traitée en rose pâle, ce qui devait conférer à l’église une belle luminosité. Elle possédait quatre chapelles dédiées, au nord, à Saint-Georges, réservée au seigneur de Riverie, et au Saint-Rosaire et, au sud, à Sainte-Ursule et tardivement à Saint-Joseph. Dans celle de Sainte-Ursule devait être placé le bras-reliquaire.

     Sur la façade Sud se distinguent de hautes baies bouchées (l’église a été abaissée au XVIIe siècle) et une ouverture en arc d’ogive. Comme l’église servait de sépulture, des dalles funéraires la pavaient, mais en 1657, alors que le village compte près de trois cents habitants, un cimetière est établi au sud.

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 La reconstruction du XVIIe siècle

     La muraille au Nord et le clocher « en grand danger de s’ébouler », la sacristie « ne pouvant servir », mais aussi le chœur « très obscur sans pouvoir y remédier attendu qu’il est du côté du château et joignant la maison curiale » et l’entrée de l’église « qui est cachée, indécente et d’un difficile abord », le baron de Riverie Jean-Claude Grimod-Bénéon (1688-1713) entreprend des travaux de restauration tout en changeant l’orientation de l’église afin de privilégier un accès direct du village et de fermer l’enclos de son château.

     Les habitants « tous pauvres, que grêle et injure du temps leur ont emporté leurs récoltes et réduits dans l’impossibilité de fournir aux tailles », offrent au baron un pré à Chavassieu à titre de participation aux travaux. Seule une petite partie des murs anciens est conservée et intégrée dans l’agrandissement. L’église est donc « désorientée » : le chœur qui était orienté devient occidenté, le mur nord est détruit et repoussé de 2,75m. Le lambris en bois est remplacé par une voûte d’arête en moellons plus basse. Selon le prix fait, l’ensemble construit en bonnes pierres routes, chaux et sable est plâtré et blanchi, le sol est pavé de bonnes cadettes, l’avant-chœur est surélevé par un rang de cadettes taillées en quart de rond, les chapelles étant carrelées.

     La façade, qui occupe l’emplacement de l’ancien chœur, est surmontée du nouveau clocher. A sa base est percé un portail à colonne toscane sur piédestal (aujourd’hui en ciment) portant un entablement et un fronton triangulaire interrompu (encore en pierre), surmonté du blason des Bénéon (d’azur à la fasce d’argent accompagné de trois étoiles d’or) accompagné de la couronne de comte et soutenu par deux levrettes avec la date de 1693. L’ensemble est accessible par un bel escalier en demi-lune, en dalles de pierre, entouré de rangs concentriques de cadettes.    A droite, une petite porte donne accès au clocher, à gauche, au dépôt et banc des morts.

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     Pour financer une partie des travaux, le baron vend quatre des six chapelles aux familles Gayte, Delolme, Guéraud, Lespinasse, en conserve une pour son usage et une pour la sépulture des prêtres. Il est précisé qu’elles doivent être terminées et décorées par les nouveaux propriétaires. Elles sont éclairées par des baies cintrées, pourvues de vitraux. En 1785, alors que le village compte près de cinq cents habitants, un nouveau cimetière est créé au Mont Musard.

L’église paroissiale

     Lors de la Révolution, l’église ne paraît pas subir de grand dommage. Le presbytère est vendu en 1796 et le château en 1802. De modestes travaux de réparations sont effectués en 1807 dans le chœur qui est fermé par une table de communion en fer forgé, ornée de volutes, boules et lyres, commandées à Louis Giraud de Saint-Andéol. Deux ans plus tard sont achetés un grand crucifix et des statues de Saint-Pierre et de Saint-Paul. A l’extérieur de l’église, une croix en fer forgé est érigée en 1813 (elle sera déplacée sur la Place du Marché en 1842).

     Les années 1840 connaissent un regain d’activité au village (avec près de 600 habitants) et donc de générosité pour la décoration de l’église. Dans le chœur sont installés un autel en marbre blanc réalisé par le sculpteur lyonnais J.-B. Cony et financé par le curé Rouaud ainsi qu’un bel ensemble de boiseries en chêne. Parmi les statues se trouvait le Christ en croix (en bois polychrome), la Vierge, Saint-Jean l’évangéliste, Saint-Jean-Baptiste et Saint-François-Régis (en plâtre, aujourd’hui déposées).

     D’autres boiseries habillent l’entrée et la sacristie (1844). Le style choisi s’accorde avec l’esprit du XVIIe siècle, avec des panneaux pris dans une ordonnance de pilastres doriques, tandis que des colonnes également doriques mais en stuc introduisent la travée de chœur. Un confessionnal polygonal à trois arcs cintrés et porte à claire-voie, ainsi que des bancs complètent l’ensemble. Pour rehausser les tons chauds de ces boiseries, un badigeon gris clair vient recouvrir murs et voûtes, les lignes d’architecture étant soulignées par des filets contrastés (1862). En 1869, le curé Giroud et M. Baud financent l’acquisition d’un chemin de croix en plâtre coloré ivoire rehaussé d’or. En 1892, à l’occasion du rehaussement du clocher, l’enduit de façade de l’église est refait à la chaux.

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     Au début du XXe siècle, sous l’autorité de l’abbé P. de Olano, le décor intérieur est repris. De nouveaux autels en marbre remplacent d’autres plus modestes en bois peint et quatre nouveaux vitraux sont commandés, pour les chapelles. Ils remplacent des verres blancs et se signalent par leur caractère figuratif et leurs couleurs chatoyantes. La chapelle dédiée au Sacré-Cœur, au sud, comprend un sobre autel en forme de tombeau en marbre blanc et une statue en plâtre polychrome signée Vachier. Les parois étaient tapissées de devises : telle « les pécheurs trouveront dans mon cœur l’océan infini de la miséricorde » qui entourait la statue.

     La chapelle Saint-Paul, au nord, a un autel également en marbre blanc avec le monogramme SP et une statue du saint en plâtre, peinte en ivoire et or sauf le visage qui est au naturel. Ces deux chapelles étaient rehaussées de motifs peints au pochoir en vieux rose et vert dégradé, avec au-dessus de la niche une frise géométrique ; l’une était animée de rinceaux et d’un mouchetis de fleurs stylisées, l’autre du monogramme SP.

     Les deux chapelles de la travée suivante étaient enrichies de grands motifs en stuc présentant le triangle, symbole de la Trinité, dans une gloire.

L’intérieur de l’église au début du 20°s.

     Celle dédiée à Saint-Joseph a un autel rectangulaire, en marbre blanc, orné de colonnettes et de quadrilobes et une statue en plâtre du saint de la maison Ermare de Lyon également peinte en ivoire et or. Au Nord, dans la chapelle de la vierge, un étonnant autel en terre cuite, rythmé par un jeu d’arcades en chaînettes et de colonnettes quadrillées à chapiteaux corinthiens (1898-1899) est surmonté d’une statue en bois de la Vierge aux teintes ivoire et or.

     Une chaire ornée de sculptures est posées et financée en 1903 par E. Bruyas et M. Baud, représentant le Christ portant sa croix, quatre évangélistes et un animal fabuleux. Une nouvelle porte d’entrée en bois, ornée de deux belles têtes de lions stylisées, créée par la maison Boisand de Lyon, a été financée par le maire A. Vachez. Enfin une Jeanne d’Arc a été achetée en 1912 à la maison Elie Bachini, mouleur statuaire rue des Estrées à Lyon. Dans les années 1930, le décor intérieur est refait avec faux appareillage et encadrement des niches des chapelles traité en feston et moucheter.

     C’est au cours des années 1970 (alors que la population n’atteint que 160 habitants) que l’église est « déshabillée » de son décor et appauvrie d’une partie de son mobilier au nom de principes d’épuration aujourd’hui jugés très contestables. L’abbé Garel, l’association paroissiale et le maire J. Fayolle chargent l’architecte H. Fournier de détruire l’intégralité du décor peint et de stuc, y compris les colonnes et entablements des chapelles. L’objectif était de mettre au jour l’ossature de l’église, avec l’idée que peut-être seraient révélés des vestiges du Moyen-Age, qui au final sont des plus modestes.     Simultanément, la chaire, le chemin de croix et plusieurs statues de saints sont déposés, l’autel de marbre est remplacé par un autel de pierre du Gard et les dalles au sol sont couvertes de ciment. Un carillon électromécanique est installé et sonne les fêtes religieuses avec son accord mineur : fa, la bémol, do.

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Intérieur actuel de l’église
     
Dans les années 1984, le maire P. Vernay et l’architecte en chef des Monuments Historiques J.-G. Mortamet entreprennent la réfection des extérieurs et du clocher. L’enduit couvrant en faux appareillage et sa modénature sont remplacés par un enduit à pierre néo-rustique. Le même traitement sera appliqué aux façades du château dans les années suivantes. Cette solution « économique » est un compromis qui sacrifie à la mode « des pierres apparentes » mais il convient de rappeler qu’elle n’était nullement en usage au XVIIe siècle, date d’édification de la chapelle et du château, pour des raisons esthétiques et techniques. Les pierres locales sont trop sensibles à l’humidité et doivent être enduites et badigeonnées.

Bras-reliquaire de sainte Ursule 9

Le bras repose sur un socle elliptique en bronze doré. Il est revêtu d’une manche de robe froncée, en cuivre doré repoussé et ciselé, et s’achève par une main ouverte et bénissant, recouvert de feuilles d’argent. La base est décorée de masques, de guirlandes, puis d’un décor ajouré surmonté de perles. Une couronne ducale enserre le bas de la manche. La relique est placée verticalement dans la manche du côté de la paume ouverte de la main. Elle est encadrée par deux écus.

     Ce reliquaire a été réalisé en 1509 pour Claude Laurencin, conseiller de la ville de Lyon et propriétaire de la baronnie de Riverie de 1513 à 1532, et son épouse Sybille Bullioud. La relique frappée d’une fleur de lys a pu leur être donnée par Anne de Bretagne qui avait choisi sainte Ursule comme seconde patronne et dont Sybille Bullioud fut dame d’honneur. Claude de Laurencin ayant acheté la baronnie de Riverie en 1513, c’est sans doute à cette date, ou à sa mort survenue vers 1532, que le reliquaire a été offert à l’église paroissiale. Dans l’hypothèse où les initiales portées par le second écu seraient celles de l’orfèvre, il pourrait s’agir de Pierre Aujart, actif à Lyon, à partir de 1493 ou de Pierre Carme, dit Augustin, décédé en 1529.

Vitraux de l’église

     L’église de Riverie compte six vitraux, deux dans le chœur, quatre dans la nef, ainsi qu’une rosace au-dessus du porche d’entrée. Cette rosace est toute simple, en verre blanc, avec, au centre, en couleur, une sorte de trèfle à quatre feuilles sur lequel figure une croix de Malte entourée d’un motif floral.  Elle n’a pas été changée en 1901. On peut supposer, soit qu’elle est contemporaine des vitraux du chœur, soit qu’elle correspond à celle placée au-dessus de la porte de la chapelle primitive du château et déplacée lorsque l’église fut « désorientée » à la fin du XVIIe siècle. 

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     Les deux vitraux du chœur datent de la première moitié du 19ème siècle. Ils ont été mis en place alors que l’abbé Michel Rouaud était curé de la paroisse. Celui de droite comporte en son centre un médaillon où figure le buste de Saint-Paul. Sur l’auréole de celui-ci, l’inscription S PAVLI ORA PRO NOBIS. Il n’y a pas le nom du maître verrier. Sur celui de gauche figure le buste de Saint-Jean-Baptiste tenant à la main une oriflamme sur laquelle on lit : ECCE AGNUS DEI. Sur ces deux vitraux, des motifs floraux entourent les médaillons.

     Les quatre vitraux de la nef sont plus récents. Ils ont été placés lors des réparations effectuées dans l’église en 1901, alors que l’abbé Paul de Olano était curé de la paroisse :

  • A droite, en entrant, se trouve la chapelle Saint-Paul. Sur le vitrail figure la scène de la conversion de Saint-Paul. Celui-ci est à terre, en tenue de guerrier, son casque auprès de lui. A ses côtés, deux personnages, l’un se cachant le visage derrière son bouclier, l’autre essayant de retenir par la bride un cheval qui se cabre. Du ciel couvert de nuages noirs, un rayon lumineux descend sur Paul. On voit, au loin, un arbuste secoué par la tempête. L’église de Riverie est placée sous le vocable de Saint-Paul dans le Mystère de sa conversion. La fête paroissiale a lieu tous les 25 Janvier.
  • Toujours du côté droit se trouve la chapelle de la Vierge. Sur le vitrail, un seul motif central représente la Basilique de Fourvière avec, au-dessous, l’inscription « N.D.DE.FOURVIERE PRIEZ POUR NOUS ».
  • Du côté gauche, en entrant, se trouve la chapelle du Sacré-Cœur. Le vitrail représente l’apparition de Jésus à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, à Paray-Le-Monial. Il montre son cœur à la religieuse agenouillée à ses pieds.
  • Toujours à gauche, dans la chapelle de Saint-Joseph, le vitrail représente la mort de Saint-Joseph. Il est assis dans son lit et, près de lui, debout, Jésus lui tient la main. De son autre main, Il lui montre le ciel. Marie, assise au pied du lit, prie les mains jointes. A côté du lit, on voit une petite table sur laquelle est posé un gobelet et, à terre, une aiguière.

     Ainsi, chaque vitrail de la nef est en rapport avec le vocable de la chapelle.

     On connaît le coût des quatre vitraux de la nef : « quatre vitraux, pose et transport, 695,95 francs ». Les vitraux ne sont pas signés, mais on sait qu’ils ont été réalisés par la maison Nicod et Jubin. Jean Jubin, le verrier était le frère d’Antoine Jubin, « cheminot du lyonnais ». Ceci est confirmé par un poème que ce dernier dédiait à son frère, poème dédicacé : à mon frère Jean Jubin, peintre verrier, dessinateur, sculpteur sur bois.

     Une strophe dit :

« A Saint-André (1), l’on voit l’Apôtre en sa verrière

Alors que le Martyre bénit sa noble croix

A Riverie aussi, Jean, au nombre de trois

Figurent tes vitraux en leurs cadres de pierre ».

                   (1) Il s’agit de l’église Saint-André à Lyon.

     On peut supposer qu’Antoine Jubin parle seulement des trois vitraux ayant demandé une composition. Celui représentant la Basilique de Fourvière est une simple copie, mais les quatre vitraux sortent bien du même atelier.

 Le carillon de l’église

     En 1842, la cloche ancienne, pesant 750 kg et depuis longtemps fêlée, fut fondue par les ateliers Burdin de Lyon pour la fabrication de deux nouvelles cloches. Les familles participant financièrement à cette opération en assurèrent le parrainage.

      La première cloche de bronze, pesant 350 kg, d’un diamètre de 75 cm et donnant la note SI, fut parrainée par la famille Duport-Michard. Sur cette cloche sont gravées les inscriptions suivantes : «Largeaux dit Parisien» avec le signe « o ° o » et «Site nomen Dei Benedictum» signifiant «Que soit béni le nom du Seigneur», formule que l’on trouvait déjà gravée sur certaines monnaies royales.

      La deuxième cloche de bronze, pesant 500 kg, d’un diamètre de 93 cm et donnant la note SOL, fut parrainée par les familles Joachim Beaujolin et Piot-Dumortier. Figure sur cette cloche l’inscription : «Laudate Dominum symballis symballum sonantibus» ou «Louez le Seigneur avec des cymbales retentissantes» : verset du psaume 150 de l’Ancien Testament.

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      En 1885, la foudre endommagea le clocher de l’église. En 1893, il fut rehaussé pour accueillir une troisième cloche selon le vœu du curé Auguste Poizat qui souhaitait ardemment que les cloches de Riverie s’entendent au plus loin. Mademoiselle Jeanne-Marie Duport fit un don de mille francs pour la construction d’un beffroi de chêne capable de supporter une cloche de bronze pesant 1000 kg, réalisée par les ateliers Burdin, au prix de trois mille quatre cent francs et offerte par la famille Bruyas-Tisson. Cette cloche, d’un diamètre de 113 cm, donne la note MI. On y lit l’inscription «Psallam Deo Domini», adaptation probable d’un verset du psaume 145-2 signifiant «Je célèbrerai mon Dieu tant que je vivrai». Elle fut baptisée par l’abbé Joseph Vernay, chanoine de la Primatiale Saint-Jean, de Lyon. Le parrain en fut Jean-François Bruyas, et la marraine, sa petite fille, Stéphanie Bruyas.

      Jean-Marie Bailly, cordonnier, bedeau et sonneur, surnommé le Dide, prit beaucoup de plaisir à lancer les trois cloches. Il imagina trois thèmes, peut-être inspirés de chants populaires ou créés selon son imagination, car il savait déjà faire chanter les deux premières cloches en laissant libre cours à sa fantaisie. Ces mélodies furent reprises avec beaucoup de cœur par ses successeurs dont les derniers furent Laurent Ville et son fils, Antoine. Et il fallait les voir jouer des mains et des pieds dans les cordes et les lanières de cuir pour mettre en mouvement, dans le rythme, les lourds battants de fer.   Après les Ville, le carillon de Riverie se tut…

      Mais en 1930, Marcel Paponaud, professeur au Conservatoire de Musique de Lyon, qui venait chaque été dans la maison de son père sur le chemin de Ronde, avait harmonisé le carillon de Riverie. Il en avait fait une œuvre qu’il interprétait sur le grand orgue de Saint Bonaventure dont il était titulaire, à Lyon.

      En 1965, l’électrification des cloches permit de jouer le carillon avec trois touches installées dans la sacristie. Mais elles servirent peu, la volée étant devenue coutumière et d’une utilisation facile. En 1985, Maurice Joly fit don d’un enregistrement des mélodies du carillon, réalisé par la maison Bodet. Et maintenant, à l’occasion des messes et autres cérémonies religieuses, les trois cloches de Riverie peuvent joyeusement tinter du haut du village.  

 Nous remercions Olivier Lanore pour ce texte et ce travail remarquable.