Blanchon (Copier)

Vous allez trouver ci-dessous un document passionnant, très instructif et détaillé sur la succession des deux frères Blanchon qui ont occupé une très grande place tant à Chazelles-sur-Lyon qu’à Saint-Symphorien-sur-Coise. Leur généalogie et leur histoire est déjà parfaitement décrite par Jean-Alain Blanchon de Chaponost, un descendant très averti et un spécialiste de cette famille. On peut trouver sur le site ces renseignements en cliquant sur le lien suivant:

 Histoire des Blanchon-Montfuron

Nous apportons à votre lecture attentive les minutes de Maitre Gabriel Fayolle, notaire à Haute-Rivoire, qui a participé à la succession des frères Blanchon. Les documents sont le fruit des recherches de Jean-Alain Blanchon qui nous les a communiqué pour diffusion. Au fil de la lecture, apparaissent des noms de lieux appartenant aux communes plus haut citées, parfois oubliés, toujours présents et appartenant à l’histoire des deux villes.

Il peut être utile pour se repérer d’aller sur le site de Geoportail, très complet où l’on trouve la plupart des lieux cités

 

 

AD 69 : 3E 29 414

Minutes de Me Gabriel Fayolle, Notaire à Haute-Rivoire

Succession des frères Blanchon

Titres et pièces partagés entre l’Hospice de St Symphorien-sur-Coise,

Légataire universel d’Etienne Blanchon

et M. Jean Thivard, Légataire universel de Jean Marie Blanchon

          Devant Me Fayolle ont comparu M. Joseph Henri Paulus, Juge de paix du canton de St Symphorien, représentant la Commission administrative de l’Hospice, et M. Jean Baptiste Blain, notaire à St Galmier, représentant M. Jean Thivard.

            Suivant un acte du 21 novembre 1891,  passé devant Me Blain, notaire à St Galmier, il a été amiablement procédé au partage des biens indivis des Frères Blanchon, selon la répartition suivante :

I : A l’Hospice de St Symphorien :

            — Le domaine dit de La Niole, sur Chazelles et St Denis [loué à Claude Moulin].

            — Une maison , aisances et jardin dits du Grand Chemin, à Chazelles.

            —  La terre du Racle.

            — Le bois Chalmazet. [Chalmazel]

            — Le domaine dit de Piot [i.e; loué à Jean Marie Piot, fermier], à La Chèvre.

            — Le domaine dit de Gigandon [i.e. loué à Jean Claude Gigandon, fermier], à La Chèvre.

            — La Pinée [?].

            — La terre du Creux [sur Chevrières, louée à Antoine Rousset].

            — Le domaine de Bouchalas, sur St Martin Lestra.

            — La propriété du Trouilloux, sur Haute-Rivoire [louée à Clément Delorme].

            — Une maison à St Symphorien [louée en partie à Antoine Joly, en partie à Claude Molière, aubergiste].

II : A M. Jean Thivard :

            — Le pré dit Fumont.

            — Le pré et bâtiments dits Chalmazel

            — Le pré de la Loire à Chambost.

            — Le pré Mercier.

            — La maison rue de l’Église.

            — Le jardin et la cour dits du Château.

            — La maison dite Neureiter, Grand Rue.

            — La maison dite Bonnefoy, Grand Rue.

            — Le pré du Camp [Viara ?].

            — La terre et le pré Brossette [à Jancenay].

            — Le domaine dit Perret, à Jancenay.

            — Le domaine dit Bruyère [affermé à Jean Marie Bruyère], à Jancenay.

            — Le domaine dit Bonnier [i. e. acheté à André Bonnier en 1844?], à Jancenay.

            — Le domaine dit Moulin Mathieu, à Jancenay.

            — Le domaine dit Trouilleux, à Jancenay.

            — Le domaine dit Véricel, à Jancenay.

            — Le domaine dit Moulin Gabillon [anciennement à Benoît puis Barthélemy Blanchon].

            — Un bois de réserve, à Jancenay.

            — La maison du Perret.

            — Le pré Lieutenant.

            — Le pré du Grand Moulin [sur Chevrières].

Suivant un acte reçu Me Fayolle le 1er décembre 1891 il a été procédé amiablement au partage des biens mobiliers des Frères Blanchon, entre l’Hospice et M. Thivard.

Ces deux partages, immobilier et mobilier, ont été approuvés par le préfet du Rhône par deux arrêtés, du 18 décembre 1891, et du 9 janvier 92. Expéditions déposées chez Me Fayolle le 25 janvier 1892. Le 5 février 1892 la Commission administrative de l’Hospice a autorisé, M. Boudet, son Receveur, à recevoir les titres et créances actifs attribués à l’Hospice et à en donner décharge.Elle a de même autorisé M. Paulus à recevoir les titres de propriété des biens immobiliers revenant à l’Hospice et en donner décharge.

Délivrance des titres de Propriété

I

A l’Hospice de St Symphorien sur Coise

Titres se rapportant  au domaine de La Niole et à la maison de St Symphorien

I – Expédition du contrat de mariage de Grégoire Fayolle, laboureur à La Niole, paroisse de St Denis, fils d’Etienne Fayolle de La Guilletière, par. de St Symphorien, et de défunte Anne Rageys, x Jeanne Marie Pupier, fille de Jean Antoine Pupier, marchand au lieu du Mont, par. de Chazelles, et de défunte Catherine Blanchon. Reçu Me Teyssot, notaire à St Symphorien, le 4 février 1780.

II – Exp. de l’acte d’acquisition d’un jardin à St Symphorien, hors et près les portes de Gouvard, par Fleury Vérissel, marchand et boulanger du lieu. Reçu Me Fromental, notaire à Lyon, le 22 décembre 1774.

III – Exp. d’une vente par Fleury Vérissel et Jeanne Marie Rivière sa femme d’une maison et jardin, avec une écurie, porte de Gouvard, à Clément Peyré, maître chirurgien du lieu. Reçu Me Teyssot, notaire à St Symphorien, le 29 novembre 1781.

IV & V – Exp. d’une vente par Clément Peyré, à Grégoire Fayolle, marchand et aubergiste demeurant à Lyon, d’une maison, fenière, écurie et jardin, au territoire de Gouvard. Reçu Me Teyssot, notaire à St Symphorien, le 13 octobre 1782.  Quittance du solde le 20 octobre 1784, même notaire.

V I- Exp. de l’acte de vente par Françoise Fléchet, bourgeoise de Lyon, aux demoiselles Jeanne Marie et Marie Anne Fayolle, sœurs, d’un petit jardin au lieu de Gouvard, contigu au jardin et bâtiments des dites demoiselles Fayolle. Reçu Mes Petit et Delanglade, notaires à St Symphorien, le 22 novembre 1809.

V II- Exp.  d’un acte de partage du Domaine de la Niole, commune de St Denis, entre Jeanne Marie Fayolle, épouse de Jean Marie Blanchon [fils de Mathieu], propriétaire à Chazelles, et Marie Anne Fayolle sa sœur, sans profession, demeurant à St Symphorien. Reçu Me Perrin, notaire à St Symphorien, le 28 avril 1834.

VIII – Exp. du contrat de mariage d’Etienne Féchet, propriétaire rentier à Paris, x Demoiselle Marie Anne Fayolle. Reçu Me Merlat et son collègue, notaires à St Symphorien, le 11 décembre 1836.

IX – Cession par Mme Blanchon à sa soeur de la moitié de la maison et du jardin de Gouvard provenant de la succession de leur père et resté indivis entre elles. Reçu Me Perrin et son collègue, notaires à St Symphorien, le 27 février 1839.

X – Exp. d’un acte reçu Me Perrin, notaire à St Symphorien le 27 février 1839, par lequel Marie Anne Fayolle, épouse Féchet, vend à son beau-frère Jean Marie Blanchon, la moitié du domaine de la Niole [dont l’autre moitié appartient déjà à sa femme, en vertu du partage VII ci-dessus].

XI & XII – Exp. du testament de Marie Anne Fayolle, femme Féchet, du 24 septembre 1846, mis aux minutes de Me Besson, notaire à St Symphorien le 24 octobre 1846. Institue comme légataires universels Etienne et Jean Marie Blanchon ses neveux. Quittance des droits de mutation du 1er avril 1847. La succession comprenait l’immeuble de Gouvard.

XIII – Acte portant règlement entre M. Etienne Féchet, rentier à St Symphorien, et les Frères Blanchon de Chazelles de l’actif mobilier et du passif de la succession de Marie Anne Fayolle, femme Féchet. Reçu Me Besson et son collègue le 29 décembre 1846.

XIV & XV – Traités sous seing privé entre M.Claude Molière, propriétaire et Maître d’Hôtel à St Symphorien sur Coise et les Frères Blanchon concernant des servitudes dues à la contiguité de leurs propriétés à St Symphorien.

Nota : En mourant, Jean Marie Blanchon, premier du prénom, et sa femme Jeanne Marie Fayolle ont laissé pour leurs héritiers à parts égales, Etienne Jean Marie Blanchon et Jean Marie Blanchon, frères.

Titres se rapportant au bois de Chalmazet et à la terre du Racle

I – Exp. d’un acte de vente par noble Jean Louis Aguiraud, magistrat à Montbrison, à M. Mathieu Blanchon, marchand demeurant au domaine de Montfuron, du bois taillis dit de Chalmazet [Chalmazel, IGN Charmazel] d’environ 160 bicherées, contigu à des biens de M. [Pupier] de Brioude. Reçu Me Richard, notaire à Haute-Rivoire, le 6 février 1788.

II – Original d’un acte sous seing privé  du 30 mai 1885 par lequel M. Antoine Bellon, propriétaire agriculteur au Racle, commune de Chazelles, cède par échange une bande de 40 ares le long du bois Chalmazet. Enregistré à St Galmier le 8 juin 1785, F° 43 R°, C.4. Transcrit au bureau des hypothèques de Lyon le 19 août 1885, vol 796, n° 39.

III – Un original sous seings privés du 7 mai 1885 entre MM Blanchon Frères et dame Marguerite Victorine Pupier de Brioude, concernant le bornage de leurs proprétés contiguës au Racle. Enregistré à St Galmier le 27 mai 1885, F° 41 V°, C. 6.

Titres se rapportant au Domaine de La Chèvre

I – Exp. d’un acte de vente par Michel Moulard, propriétaire menuisier au lieu du Grand Moulin, commune de Chevrières, aux frères Blanchon, des immeubles lui appartenant sur la commune de St Denis sur Coise consistant en un moulin à eau appelé Gord de la Chèvre sur la Coise, bâtiment, battoir, autre moulin, four, pré et écluse, inculte, rochers et terres, pour 3 500 F. Reçu Me Bruneau, notaire à St Galmier, le 24 août 1853.

II – Exp. de la quittance du 31 juillet 1857. Me Bruneau et son confrère.

III – Exp. d’un acte de vente aux frères Blanchon par Jean Antoine Grangy et sa femme [Elisabeth Reboul], de l’entier corps de domaine leur appartenant à La Chèvre et autres lieux circumvoisins sur les communes de Chazelles, Chevrières et St Denis. Les précédents propriétaires étaient : Jean Pierre Grangy, Jean Grangy, Mathieu Thélisson et Marie Delorme sa femme. prix : 30 000 F quittancés dans l’acte. Sont joints à cette expédition 4 états d’inscriptions retirées contre les vendeurs et un certificat de radiation. Reçu Me Meunier, notaire à Chazelles le 3 mai 1859.

IV & V – Exp. d’une vente aux frères Blanchon par Jean Grangy et Marie Staron, de l’entier corps de domaine leur appartenant à La Chèvre et autres lieux circumvoisins sur les communes de Chazelles, Chevrières et St Denis. Provient de la succession de Jean Pierre Grangy, père du vendeur. Prix : 16 000 F quittancés dans l’acte. Reçu Me Meunier, notaire à Chazelles le 16 octobre 1860. Y est joint un certificat négatif d’inscription.

Titres anciens :

VII – Exp. d’un acte de partage de la succession de Jean Pierre Grangy entre ses fils Jean Antoine et Jean Grangy. Reçu Me Perrin, notaire à St Symphorien sur Coise, le 4 juin 1828.

VIII – Exp. d’un acte de partage d’un suel commun à La Chèvre entre Jean Antoine et Jean Grangy. Reçu Me Meunier, notaire à Chazelles, le 14 septembre 1856.

IX – Exp. d’un acte de vente à Jean Marie Blanchon [père, fils de Mathieu] par Etienne Gonon, de Jancenay, d’un pré, deux terres et un bois, environ 70 ares aux Garennes, commune de Chazelles. Reçu Me Coulard Descos, notaire à St Symphorien, le 12 juin 1816.

X –  Notifications d’avoué à avoué à l’occasion d’un procès à propos d’un chemin entre Mme Veuve Coulard Descos de St Symphorien, MM Blanchon frères et Michel Moulard, vendeur de ces derniers [V. I ci-dessus]

XI – Extrait d’un acte entre Jean Marie Blanchon [le père] et Michel Moulard à propos d’une prise d’eau. Reçu Me Puvel, notaire à Chazelles, le 30 septembre 1844.

XII – Expédition d’un acte entre Jean Marie Blanchon et Michel Moulard ou Mollard de St Denis contenant accord au sujet des eaux découlant dans le béal prenant naissance dans la levée de La Chèvre sur la rivière de Coise. Reçu Me Puvel, notaire à Chazelles, le 30 septembre 1844.

XIII – Expédition et grosse d’une vente par Jean Grangy et Marie Staron, de La Chèvre, à Michel Moulard de St Médard. Reçue Me Latour, notaire à St Galmier, le 31 juillet 1843.

XIV – Exp. d’un procès-verbal de descente de lieux du juge de Paix du Canton de Chazelles à propos de contestations entre Jean Grangy, Gaudin, Dubois, Charretier, et Imbert, pour un sentier donnant lieu à difficultés.

XV – Exp. d’une vente de Jean Grangy et Marie Staron, sa femme, de St Denis sur Coise, à Jean Antoine Grangy Jeune, de La Chèvre. Reçu Me Puvel, notaire à Chazelles, le 17 mars 1842.

XVI – Extrait de la vente par Mathieu Thélisson, cultivateur à Chazelles, à Jean Forissier et Madeleine Dausé, sa femme, de Chevrières. Reçu Me Puvel, notaire à Chazelles, le 25 octobre 1840.

XVII – Exp. d’un acte contenant titre nouvel par Jeanne Marie Blanchard, veuve de Jean Pierre Grangy de Jancenay, au profit de la Fabrique de Chazelles, d’une rente annuelle et perpétuelle de  8 F 50 résultant d’actes reçus Me Mathevon les 7 février 1737 et 25 novembre 1739.  Reçu Me Gros, notaire à Chazelles, le 6 décembre 1812. Note: Antoine Grangy de La Chèvre a versé 170 F pour éteindre cette rente le 29 octobre 1842.

XVIII – Quittance à Jean Pierre Grangy pour supplément de légitime, par les héritiers Grangy. Reçu Me Molière, notaire à St Symphorien, le 4 mars 1812.

XIX – Trois exp. et brevet d’actes contenant quittance à Jean Grangy et Jean Antoine Grangy par consorts Grangy de leurs droits dans la succession de Françoise Lafay, leur aïeule. Reçus Me Perrin, notaire à St Symphorien, les 22, 26, 29 juillet, et 19 novembre 1829.

XX – Exp. de 1°/ Cession à Jean Pierre Grangy par ses frères et sœurs de supplément de dot. Reçue Me Molière, notaire à St Symphorien, le 8 novembre 1809. Quittance par époux Morin et Grangy aux frères Jean et Antoine Grangy. Reçue Me Petit, notaire à St Symphorien, le 23 décembre 1827.

XXI – Deux exp. de donation par Jean Grangy en faveur de Jean Pierre Grangy, son fils. Reçue Me Richard, notaire à Haute-Rivoire, le 10 mai 1791.

XXII – Exp. de vente par Jean Giraudet et Pierrette Delorme, sa femme, de Chazelles, à Jean Grangy. Reçue Me Faure de Montgirard, le 26 mars 1775.

XXIII – Exp. de vente par Jean Grangy de Chazelles à Antoine Vérissel et sa femme, dudit lieu. Reçue Me Peyramon, notaire, le 22 avril 1772.

XXIV – Exp. de vente par Benoît Blanchon, aîné, laboureur, habitant la paroisse de Chazelles sur Lyon, demeurant fermier au domaine de Montfurond, appartenant au Seigneur Commandeur dudit Chazelles, à Barthélemy Grangy, de la même paroisse. Reçu Me Pupier, notaire, le 17 juin 1760.

XXV – Exp. d’élection en ami de fonds, par Jacques Delorme de Chazelles, au profit de Barthélémy Grangy Thomas, Reçue Me Pupier, le 3 septembre 1748.

XXVI – Exp. de vente par Antoinette Plancher et consorts Giraud à Barthélemy Grangy. Reçue Me Blein, notaire, le 26 mars 1742.

XXVII – Exp. 1°/  d’une vente par Antoine Maillard et Antoinette Pupier, sa femme, de Chazelles, au profit de Benoît Masclet, reçue Me Mathevon, notaire, le 28 avril 1707. 2°/ d’une élection en ami passée par Benoît Masclet à Jean Grangy Thomas de Chazelles, reçue Me Chataignon, notaire à St Galmier, le 5 septembre 1712.

XXVIII – Exp. de contrat de vente par Jean Molin, de Chazelles, à Jean Grangi Thomas, dudit lieu. Reçue Me Gubian, notaire à Chazelles, le 23 octobre 1704.

XXIX – Exp. d’élection en ami passée par Benoît Mauvernay, conseiller du Roi, contrôleur au grenier à sel de St Symphorien-le-Chastel, au profit de Pierre Fayolle et de Claude Grangy Thomas; Reçue Me Mathevon, notaire à Chazelles le 4 mars 1693.

Titres se rapportant à la terre du Creux

Exp. d’un acte portant vente par Etienne Gonon, propriétaire cultivateur demeurant à Grammond, à M. Jean Marie Blanchon, père, de Chazelles, d’une terre appelée de vers le Greux, à Savigneux, commune de Chevrières, 17 ares 20 ca, env. au prix de 500 F. Reçue Me Puvel, notaire à Chazelles, le 15 décembre 1846.

M. Jean Marie Blanchon est décédé le 29 décembre 1848. Par le fait de ce décès, cet immeuble est échu à ses deux fils, MM. Etienne et Jean Marie Blanchon, pour moitié par indivis entre eux.

Titres se rapportant au domaine de Bouchalas

I – Exp. vente à MM. Blanchon frères par le mandataire de M. Antoine Ponchon, propriétaire rentier demeurant à Lyon, originaire de St Martin Lestra, [du domaine de Bouchalas] au prix de 57 000 F, contrat en mains, payable à termes. Reçue par Me Fayolle, père, notaire à Haute-Rivoire, le 26 septembre 1865.

II – Certificat négatif de transcription de saisies.

III – Certificat négatif fe transcription d’actes et jugements.

IV – Exp. du testament de Antoine Ponchon, propriétaire cultivateur demeurant à Bouchalas, commune de St Martin Lestra, de son vivant, par lequel Antoine Ponchon sus-nommé, vendeur à MM. Blanchon du domaine de Bouchalas, et neveu du testataire, est institué légataire universel de ce dernier, en laquelle qualité il a recueilli le dit domaine de Bouchalas. Reçu Me Desgeorges, notaire à Feurs, le 5 juin 1828.

V – Congé avec défense de payer en d’autres mains que celles des acquéreurs signifié à Ponchon père, fermier, le 22 mars 1866, par l’huissier Basset, à la requête de MM. Blanchon

VI – Deux copies de sommation hypothécaire signifiée à MM. Blanchon par Montagnon, huissier à St Galmier, le 28 juillet 1866.

VII – Copie d’un exploit de Basset, huissier à Montbrison, du 31 août 1866, contenant dénonciation de contrat aux créanciers du vendeur Ponchon.

VIII – Deux copies de l’assignation devant le tribunal donnée à MM. Blanchon, à la requête de Ponchon leur vendeur, par exploît de Desprez, huissier à St Laurent de Chamousset, le 20 septembre 1866.

IX – Copies 1°/ de l’opposition à paiement signifiée à Ponchon père, à la requête de son fils, par exploit de Prullière, huissier à Feurs, le 2 novembre 1866, et de la dénonciation à MM. Blanchon, par exploit du même huissier, le 3 novembre 1866. 2°/ de l’assignation au référé donnée au dit Ponchon fils, à la requête de MM. Blanchon, par l’huissier Pingeon, le 7 mars 1867, en marge de laquelle est une mention indiquant que Ponchon fils a donné main-levée de l’opposition le 8 mars 1867. 3°/ l’original de ce dernier exploit.

X – Copie du jugement contradictoirement rendu par le tribunal civil de première instance de Lyon entre Ponchon fils et MM. Blanchon et autres, du 26 janvier 1867,

            Enfin une liasse de conclusions antérieures au jugement :

XI – Copies, 1° d’une saisie arrêt à requête de Me Durand, notaire à Lyon, ès mains de MM. Blanchon, au préjudice de Ponchon, exploit de Moulin, huissier à Chazelles, du 4 mars 1867. 2° de la contre dénonciation de cette saisie faite par Montagnon, huissier, le 16 mars 1867. 3° signification à MM. Blanchon du jugement validant cette saisie, par le tribunal civil de Lyon le 6 avril 1867. Exploit de Moulin huissier à Chazelles le 26 du même mois.

XII – 4 exploits des 11, 12, 13 et 14 avril 1867,  de Pingeon et Estachy, huissiers à Lyon, ayant trait aux offres réelles et à la consignation du prix d’acquisition par MM. Blanchon.

XIII – Procès verbal de consignation du ministère de Pingeon, du 17 avril 1867. Il s’agit du prix d’acquisition faite par MM. Blanchon.  Et récépissé pour versement à la Caisse des Dépôts et Consignations, par le Trésorier Payeur Général du Rhône à M. Pingeon de 57 806 F 40. En date à Lyon du 17 avril 1867, enregistré à Lyon le jour même, f° 1666 V°, C5. Reçu 2 F 30, n° 2918 du livre journal.

XIV – Trois taxes de frais : 1  pour Me Fayolle, notaire à Haute-Rivoire,  et 2 pour Me Chapuis, avoué à Lyon.

XV – Deux copies d’exploit de Estachy, huissier à Lyon, portant que les époux Ponchon-Lacombe interjettent appel du jugement du 26 janvier 1867.  Une copie d’exploit de Montagnon, huissier à  St Galmier, avisant MM. Blanchon que le 5 décembre 1867, la Cour d’appel de Lyon a purement et simplement confirmé le jugement du tribunal de première instance de Lyon, ci-dessus.

XVI – Exécutoire du 14 mars 1868, par le greffier de la Cour d’Appel de Lyon à MM. Blanchon frères et consorts contre les mariés Ponchon-Lacombe de 375 F 57 (frais).

XVII – Exp. d’un acte reçu en double minute par Me Renou et Me Mitiffiot de Bélaire, notaires à Lyon, du 10 juillet 1868, portant quittance pour diverses personnes dont MM. Blanchon frères, à la Caisse des consignations,  et à MM. Blanchon de 59 506 F 80, montant de 10 borderaux de collocation délivrés aux parties prenantes en exécution d’un procès-verbal dressé par M. Chaize, Juge près le tribunal civil de Montbrison le 7 février 1868, et portant la distribution par voie d’ordre amiable de la somme consignée par MM. Blanchon, en conformité d’un jugement du tribunal civil de Lyon du 26 janvier 1867, pour se libérer du prix de l’acquisition du domaine de Bouchalas.

Titres se rapportant à la Propriété du Trouilloux sur Haute-Rivoire

1°/ Exp. d’un acte de vente par Jean François Ressicaud, propriétaire au lieu de La Bonnetière, par. de Haute-Rivoire, à Jean Marie Blanchon, propriétaire demeurant au lieu de Montfuron, par. de Chazelles-sur-Lyon, d’un ténement de pré et terre, situé au territoire de La Guille ou du Trouilloux, paroisse de haute-Rivoire, le long du chemin menant au Souzy, et d’un autre tenement de terre au territoire de Grobiet, même paroisse, contenant ensemble environ 60 bicherées neuves de Forez. Reçu Me Giraudier, notaire à Grézieu-le-Marché, le 25 août 1793.

 2° Acte comportant quittance de la somme ci-dessus, Reçu Me Giraudier, notaire à Grézieu-le-Marché, le 3 novembre 1793. Nota : L’acquéreur a laissé en mourant ces immeubles à ses deux fils MM. Etienne et Jean Marie Blanchon.

3°/ Exp. d’un acte de vente par Benoît Reynard, du lieu du Trouilloux, à Benoît Ressicaud, marchand demeurant au lieu de La Bonnetière, par. de Haute-Rivoire, juridiction de Thoranche. Enumère différentes servitudes. Reçu Me Dallier, notaire à St Laurent de Chamousset, le 9 janvier 1750.

II – 1° Exp. d’une vente [à MM. Blanchon frères ?] moyennant 2 800 F, par Jean Marie Guillot et Jeanne Ogier, sa femme, cultivateurs demeurant à Brullioles, la femme ayant demeuré à Aveize, d’un pré appelé pré Grabiaux sis au lieu du Trouilloux à Haute-Rivoire, d’environ 1 ha 58 a. acquis par Guillot à la barre du tribunal civil de Lyon le 10 novembre 1860. Reçu Me Fayolle, père, notaire à Haute-Rivoire, le 21 et 31 décembre 1846.

2° Purge d’hypothèques légales sur la vente par Guillot à MM. Blanchon.

3° Quittance à MM. Blanchon par les époux Ogier-Guillot de la somme de 2 800 F. Reçu Me Fayolle, père, le 4 juin 1867.

Titres se rapportant à la Maison du grand Chemin dite aussi des Rameaux

            Dans la donation entre vifs que fit Mathieu Blanchon, alors marchand à Montfuron, commune de Chazelles, à son fils Jean Marie Blanchon de tous ses biens immeubles, par acte reçu Me Foujols, notaire à St Galmier, le 28 avril 1791, furent compris les maisons et bâtiments que possédait le donateur au lieu des Rameaux à Chazelles. Ce titre , qui est commun à d’autres immeubles (voir la description ci-après faite sous le § 6 des titres des biens de M. Thivard), est demeuré entre les mains de M. Thivard, comme il y est expliqué, ainsi que les actes de cession de droits de succession des frères [?] et sœurs de Jean Marie Blanchon, dont il y est parlé.

            En mourant Jean Marie Blanchon, premier du prénom, a laissé ces biens à ses deux fils Etienne et Jean Marie Blanchon, decujus.

            Comme titre ancien remis à l’Hospice il existe un des originaux d’un acte sous seings privés en date du 6 avril 1836, entre Jean Marie Blanchon, père, et Jean Marie Piot, fabriquant de draps à Chazelles, veuf de Jeanne Marie Pupier et tuteur de ses enfants, portant délimitations et servitudes de cet immeuble. Acte enregistré à St Galmier, le 31 décembre 1855, F° 51 R°, C; 2a ?  Nota : Se rappeler que la Ville de Chazelles a acquis, il n’y a pas longtemps, par voie d’expropriation pour cause d’utilité publique partie de cet immeuble pour son projet d’approvisionnement d’eau.

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            M. Paulus, comparant, a vérifié les titres sus décrits, et s’en trouve nanti, comme il le reconnaît. Il en passe en conséquence décharge à la succession de M. Jean Marie Blanchon, soit à M. Thivard, ès qualité, ce accepté.

            Il est expliqué que les titres et papiers ci-dessus délivrés ont été décrits article par article à la demande et réquisition expresse des parties contractantes, afin d’une part que M. Paulus qui reçoit ces pièces ne soit chargé que de ce qui lui est remis et d’autre part que la nomenclature ci-dessus faite puisse à l’avenir servir à établir l’origine de propriété des immeubles attribués et échus à l’Hospice de St Symphorien su Coise par le susdit partage dans lequel acte cette origine de propriété n’est pas stipulée ni indiquée et dans le but enfin de faciliter plus tard la recherche des titres et pièces de propriété sus énoncés s’ils viennent à s’égarer, ce qui est d’une grande importance pour l’Hospice de St Symphorien et M. Thivard.

            Monsieur Paulus déposera sans retard les pièces et titres qui lui sont présentement remis dans les archives de l’Hospice de St Symphorien.

II

Titres de propriété des immeubles de M. Thivard et qu’il conserve

            M. Thivard, ès qualité, par l’organe de son mandataire, reconnaît et déclare qu’il demeure détenteur des titres de propriété suivants, qui sont relatifs aux immeubles à lui octroyés et échus par le partage reçu Me Blain, notaire [à St Galmier], prédaté [ 21 novembre 1891]; le parties en font ici le détail pour les raisons énumérées ci-dessus à propos des titres de propriété de l’hospice.

Titres relatifs à l’immeuble appelé Pré Chalmazet [Chalmazel]

1° Exp. d’un acte de vente par les consorts Delorme de Chazelles à MM. Blanchon frères d’un pré appelé Pré Chalmazet, à Chazelles, de 1 ha 92 a. 60 ca. env. au prix de 11 310 F. Reçu Me Puvel, notaire à Chazelles le 10 mars 1849. Cet immeuble provenait de la succession de Claudine Blanchard, épouse Delorme, qui l’avait recu de Jean Claude Blanchard son frère, le jeune, par testament reçu Me Verdellet le 10 septembre 1821, lequel Blanchard l’avait acquis de M. Jean Hector Montaigne Poncins par acte reçu Me Gros, notaire, le 1er fructidor an 3 de la RF.[18 août 1795] [Acquis des héritiers du ci-devant Marquis de Poncins, acheteur de la Commanderie, car lui-même était à cette date mort depuis presque deux ans, ayant été tué au siège de Lyon le 04 octobre 1793. V. ci-dessous 7°]

2° Exp. de la ratification de la vente ci-dessus faite par Jean Antoine Delorme, reçu par Me Puvel le 16 novembre 1851.

3° Les exp. de 4 actes de quittance de la vente ci-dessus, a/ reçu Me Merlat ,notaire à St Symphorien, le 3 juin 1849 b/ reçu Me Puvel le 4 Juin 1849 c/ reçu Me Foujols, notaire à St Galmier, le 4 juin 1849 d/ reçu Me Bruneau, notaire à St Galmier, le 28 décembre 1851.

4° Exp. de l’abandon -partage fait par Jean Blanchard de Chazelles entre ses enfants Claudine Blanchard femme de Louis Delorme, Jean Claude Blanchard, et Thomase Delorme Veuve Blanchard. Reçu Me Gouzy, notaire à Chazelles , le 12 septembre 1822.

5° Exp. du testament de Jean Claude Blanchard, jeune, propriétaire à Chazelles, reçu Me Verdellet, notaire à St Galmier, le 10 septembre 1821, enregisté à St Galmier le 5 juillet 1822

6° Exp. d’une quittance contenant ratification par Jean Claude Blanchard de l’abandon partage du 12 septembre 1822 et quittance par les mariés Delorme et Blanchard à Jean Claude Delorme. Reçu Me Gouzy, notaire à Chazelles , le 28 septembre 1822.

7° Expédition d’une vente par voie d’élection en ami du pré Chalmazet à Chazelles au prix de 60 000 F. par citoyen Jean Pierre Montaigne Poncins et Joseph Gabriel Périer, au nom de Marie Antoinette Montaigne Poncins son épouse, de St Cyr-les-Vignes, héritiers de défunt Jean Hector Montaigne Poncins, leur père, à Jean Blanchard, père, de Chazelles, fondé de procuration de Jean Blanchard son fils, alors militaire. Ce pré avait fait partie de la Commanderie de Chazelles dont était adjudicataire feu Jean Hector Montaigne Poncins, suivant le procès verbal de vente du directoire du district de Montbrison en date du 9 juillet 1793.  Acte reçu Me Gros, notaire à Chazelles, le 1er fructidor an 3 [18 août 1795].

8° L’un des originaux d’un acte sous seings privés du 6 avril 1876 entre MM Blanchon frères et Grangy Antoine, ouvrier chapelier, et Jeanne Marie Robert, sa femme, portant cession à MM Blanchon de mitoyenneté de murs entre leurs propriétés au lieu du Pupier, lesquels sont du côté de MM. Blanchon le Pré Chalmazet. Enregistré à St Galmier le 1er mai 1876, F° 192, R°, C.9.

9°L’un des originaux d’un acte sous seings privés du 20 avril 1876 portant cession à MM Blanchon par Jean Antoine Morreton, chapelier, et Benoîte Marie Véricel sa femme, de mitoyenneté de murs entre leurs propriétés au lieu du Pupier, lesquels sont du côté de MM. Blanchon le Pré Chalmazet.  Enregistré à St Galmier le 1er mai 1876, F° 192, V°, C.2.

Nota : MM. Blanchon frères ont élevé des constructions sur parties du pré Chalmazet depuis qu’ils le possèdent;

Titres relatifs à un pré et bois sis à Chambost-sous-Longessaigne, lieu de La Loire

Exp. d’un acte de vente à MM Blanchon frères par Benoîte Frénay, femme de Pierre Paul Milan, alors cultivateurs à Jancenay, d’un pré et bois attenant sis au lieu de La Loire, commune de Chambost-sous-Longessaigne, d’environ 40 a. , au prix de  1000 F. quittancés dans l’acte. Reçu Me Fayolle, père, notaire à Haute-Rivoire, le 27 juillet 1858. La femme Milan était propriétaire de ce bien hérité de son père : partage devant Me Berger, notaire à St Laurent de Chamousset, vers 1836.

Titres relatifs à une maison rue de l’église, dite l’ ancienne cure et à un jardin et partie de cour dits du Château et de la Commanderie

§ I – Maison

Exp. d’un acte d’adjudication devant le maire de Chazelles le 8 septembre 1830 au profit de Jean Marie Blanchon, de l’ancienne cure place de l’église à Chazelles au prix de 3 620 F., dont il s’est libéré entre les mains du percepteur receveur municipal de Chazelles le 4 octobre 1830. Enregistrée à St Galmier le 1er octobre 1830. En mourant Jean Marie Blanchon a laissé cet immeuble à ses deux fils MM Etienne et Jean Marie Blanchon.

§ 2 – Jardin, Cour.

I – Exp. d’un acte reçu Me Puvel, notaire à Chazelles, le 19 juillet 1846, portant vente à MM. Etienne et Jean Marie Blanchon, par la veuve et les enfants de Jean Marie Besson, capitaine retraité, d’un jardin clos de murs dit de la ci-devant Commanderie, joignant au midi la Place de la Poterne. Ce dernier l’avait recueilli dans la donation faite par Antoine Besson, dit l’Abbé, à tous ses enfants faite devant Me Gros, notaire à Chazelles, le  1er juillet 1807. L’acte contient délimitation et servitudes.

II – Exp. d’un acte reçu Me Fayolle, père, notaire à Haute-Rivoire, le 8 juin 1868, portant vente à MM Etienne et Jean Marie Blanchon par (Antoine) Claude Marie Besson, chapelier à Chazelles, et sa femme, d’un jardin au lieu du Château de 3 ares 08 ca environ, joignant celui des acquéreurs. Le vendeur le possédait en vertu de l’acte suivant.

III – Exp. d’un acte reçu Me Passaquay, notaire à St Symphorien-sur-Coise, le 25 avril 1859, portant vente à Antoine Claude Marie Besson par sa sœur (Marie) Emilie Antoinette Besson, épouse de Pierre Guigoux, agent voyer demeurant à Vernaison, du jardin décrit dans l’article précédent, avec droit de la venderesse sur un espace de 3 m 50 de large existant au nord ouest de la partie de jardin vendue et qui servait de passage commun à la dame Guigoux et à MM Blanchon pour le service de leur jardin. Mme Guigoux ne pourra plus en user pour la desserte de l’autre partie dudit jardin. Ce jardin provient de la succession de Jean Claude Besson, père de Mme Guigoux, partage fait devant . Me Passaquay, notaire à St Symphorien, le 12 avril 1858.  Jean Claude Besson possédait en vertu de l’acte reçu Me Gros, le 1er juillet 1807 (V. 1 ci-dessus).

Titres relatifs à 1° Pré Mercier,  2° Maison Neureiter,  3° Maison Bonnefoy, 4° Maison du Perret, 5° Pré Lieutenant, 6° Pré Fumont, 7° Pré du Camp, 8° Terre et pré Brossette

Exp. reçu Me Berloty et son collègue, notaires à Lyon, le 22 octobre 1880, vente aux frères Blanchon, payée comptant, par Jean Antoine Claude Marie Besson, ancien notaire, de Lyon, ayant demeuré à Chazelles, des immeubles suivants à Chazelles: 1° maison, Grand rue, Section B, n°270,  2° autre maison dite Grand Rue, 3° Pré Mercier, 121 a. 60 ca., 4° ténement pré, terre, cour, jardin, mauvais bâtiment, 2 ha 7a 50ca, au Perret, 5° petit pré au Fumont, 29 a 20 ca.

Titres de propriété anciens :

Plusieurs actes et notamment : Concernant une maison:

– Exp. de vente par Jean Marie Blanchon [père] de Chazelles, à Jacques Tisseur et Benoîte Buinand, sa femme, d’une maison Rue du Faubourg. Reçue Me Puvel, notaire à Chazelles, le 25 août 1831.

– Exp. de vente par Pierre Commarmond et Jeanne Chagnieux, sa femme, à Mathieu Blanchon, d’une maison à Chazelles Rue du Faubourg. Reçue Me Giraudier, notaire à Grézieu-le-Marché, le 11 pluviose an 13 [31 janvier 1805].

Concernant le pré du Fumont :

– Exp. de vente par Antoinette Frédière, veuve Maurice, et Jules Clovis Maurice, à Jean Antoine Claude Marie Besson, propriétaire à Lyon, du Pré du Fumont, 6 ares environ. Reçue Me Berloty, notaire à Lyon, le 17 février 1864.

Concernant les biens du Perret :

– Exp. de vente par Antoine Piot de Chazelles à Jean Claude Besson 1° d’un corps de bâtiment au Perret, 2° un jardin ou chenevier au même lieu, de 3 ares 25, 3° un petit pré ou planil de 3 ares 08 env. 4° une terre au Perret de 22 ares 30, immeubles dont Jean Marie Giraud est resté adjudicataire par sentence du tribunal civil de Montbrison du 20 mars 1824 au préjudice de Georges Tisseur, veuf de Jeanne Marie Pupier (voir acte reçu Me Petit, notaire à St Symphorien, le 24 juin 1825) Reçu Me Perrin, notaire à St Symphorien, le 27 janvier 1836.

– Exp. de vente par Jean Marie Giraud et Claudine Bissardon, sa femme, de Pomeys, à Antoine Piot, de tous les biens du Perret; Reçue Me Petit, notaire à St Symphorien, le 24 juin 1825.

– Exp. d’une vente, reçue Me Arnaud, notaire à Feurs, le 12 mars 1831,  par Noël Vernay et Claudine Boucher sa femme, à Jean Claude Besson de Chazelles, d’un pré et une terre contiguë au lieu de La Bourry ou du Perret, d’environ1 ha 70, acquis par Vernay de Marie Antoinette Plasson, par acte reçu Me Gros , notaire à Chazelles, du 20 novembre 1808. 

Enfin :

– Exp. d’un acte de vente, par Cyprien Blanchon, de St Laurent de Chamousset, à Mathieu Blanchon, de Montfuron, de deux petites terres sises à Chazelles, l’une au Marthouret, l’autre à la Croix des Rameaux. [Il s’agit sans doute de biens provenant de la grand mère de Cyprien, Marguerite Perret, femme de Jacques Blanchon, fermier du seigneur Commandeur pour le domaine de St-Bonnet-les-Places, à St-Laurent-de-Chamousset, à partir de 1727, héritées ensuite par Jean Blanchon, père de Cyprien]. Recu Me Faure de Montgirard, le 22 août 1779.

Titres relatifs à 1° Propriétés de Jancenay, 2° Propriété du Moulin Gabillon, 3° Bois de réserve à Jancenay, 4° Pré du Grand Moulin à Chevrières

I – Exp. de vente par Antoine Viricel, propriétaire à Jancenay, et sa femme, à MM. Blanchon frères, de la terre Ollagnière à Jancenay, de 76 ares 14 ca., Reçu Me Bruneau, notaire à St Galmier, le 17 février 1851.

II – Exp. de vente reçue Me Bruneau, notaire à St Galmier, le 2 mars 1853, par Claudine Gonon, célibataire, brodeuse à Chazelles, à MM. Blanchon frères, de 1° maison, cour, jardin et pré contigu, à Jancenay, de 6 ares 50 ca. Cadastre section D, N°s 416, 417, 418.  2° Bois  taillis à La Chèvre, de 22 ares 80 env. Section D, N° 368 , 3° Ténement de bois, broussailles, pâture, terre vaine, incultes, terres labourables, contiguës, à Jancenay, env. 2 ha 09 ares 30 ca, Section D, Nos 296 à 301 inclus. Proviennent de feu Jean Baptiste Gonon qui était instituteur à Chazellles, partage devant Me Bruneau, le 6 août 1849. Ces biens ont appartenu précédemment à Antoine Imbert de Jancenay et avant lui à Claude Imbert.

III – Exp. de vente reçue Me Meunier, notaire à Chazelles, le 2 janvier 1858, par les consorts Delorme et Jullien de Chazelles, St Etienne et Lyon, à MM. Blanchon frères, d’un petit corps de domaine à Jancenay, se composant 1° d’un ténement de bâtiment, cour, jardi, terre et pré, d’environ 4 ha 66 a. 2° d’une terre inculte appelée Roche Privat, de 80 ares 50 env. 3° inculte et broussailles appelé de La Côte, 45 ares env;. Biens hérités de Claudine Blanchard, mère et aieule des vendeurs, épouse de Louis Delorme, en 1847. Ces biens ont appartenu à Pierre Pupier dit Picard, qui les a vendus à Jean Blanchard, marchand boulanger à Chazelles, Reçue Me Roche, notaire à Chazelles, le 10 septembre 1775.

IV – Exp. acte de vente reçu Me Fayolle, père, le 16 décembre 1873, par Jean Marie Bruyère et Françoise Ferlay sa femme, à MM. Blanchon frères, d’un petit corps de domaine à Jancenay, env. 3 ha. , bâtiments d’habitation et d’exploitation, cour, jardin, prés, terres, pâtures, provenant en partie de Louise Moulin, mère du vendeur, et en partie d’une acquisition à son frère Jean Pierre Bruyère, acte reçu Me Meunier, le 1er décembre 1859.

V – Un des originaux sous seings privés d’une vente du 27 janvier 1877 à MM Blanchon frères, par: Marguerite Trouilleux, célibataire à Grézieux,; Benoît Néel et Benoîte Trouilleux sa femme, fermiers à Chazelles; les mariés Jean Trouilleux et Claudine Mathelin cultivateurs à Chazelles; Barthélemy Trouilleux, militaire; Jeanne Marie Pupier, veuve Trouilleux; d’un petit corps de domaine à Jancenay et lieux circumvoisins d’env. 2 ha 76 ares. Section D Nos 312, 317, 318, 319, 320, 321, 325, 277, 289, 29.

VI – Deux expéditions de 2 acte d’échange de terrain entre MM. Blanchon frères et la commune de Chazelles devant le Maire de ladite commune le 1er mars 1877, enregisté le 20 mars F° 97 R°, C 6., l’autre du 15 avril 1880, enregistré le 17 novembre même année, F° 38 R°, C 3. Pour l’élargissement du chemin de Jancenay. Approuvé par le Préfet de la Loire.

VII – Extrait d’un acte reçu Me Ollagnier, notaire à St Galmier, le 4 février 1883, portant adjudication au profit de MM Blanchon frères de la terre appelée La Ferrande, au Moulin Gariton, commune de St-Denis-sur-Coise, appartenant à Antoinette Françoise Grataloup, femme de Thomas Marie Godde, boulanger à Chazelles.

VIII – Exp. de vente à MM Blanchon frères, par Antoine Bonnier et sa femme, de Jancenay, d’un pré appelé Long Jugny [?], env. 14 ares 20 ca., au lieu de La Giraudière. Reçue Me Bruneau, le 27 octobre 1844.

IX – L’un des originaux d’un acte sous seings privés du 19 mars 1869 enregistré à St Galmier le 16 juin, portant délimitation de propriété entre MM Blanchon et Jean Benoît Dupuy, à Jancenay.

Titres anciens :

1° Exp. d’un acte reçu Me Puvel, notaire à Chazelles, le 20 mars 1838, entre Jean Marie Blanchon, de Chazelles et Pierrre Bruyère et Louise Moulin, sa femme, de Jancenay, contenant transaction et accord sur prise d’eau prenant naissance dans le ruisseau de la Gimont.

2° Exp. d’un acte reçu Me Gros, notaire à Chazelles, le 29 mai 1806, portant vente par Antoine Besson dit l’Abbé, de Chazelles, à M. Jean Marie Blanchon, de Jancenay, d’un pré et bois contigus appelé Pré de Jean, au lieu de la Giraudière, à Chazelles, env; 78 ares, joignant notamment le ruisseau de la Gimont et l’écluse du moulin Gabillon. Quittancé le 2 octobre 1806.

3°/ Exp. d’une vente par Jean Marie Charretier et Marie Dubois, sa femme, à Mathieu Blanchon et à Juste Odin, du Mortier, de domaine et fonds au lieu de Jancenay, sur Chazelles et Chevrières, devant Me Mathevon, notaire, le 8 février 1762.

4°/ Exp. d’une vente par Antoine Viricel et Antoinette Reynard, sa femme, à Mathieu Blanchon, de Montfuron, d’une terre au territoire du Fontanil, à Jancenay, devant Me Teyssot, notaire à St Symphorien sur Coise, le 13 mars 1782.

5°/ Exp. de vente du 31 décembre 1848, reçue Me Puvel, notaire, à Jean Antoine Grangy, par Mathieu Thélisson du Grand Moulin, d’un pré situé au lieu du Grand Moulin, sur Chevrières, de 1 ha 17. Grangy  a dû le revendre à MM. Blanchon frères (V. les titres de propriété de La Chèvre, ci-dessus).

6° Exp. d’un acte reçu Me Gros, notaire à Chazelles, le 9 décembre 1810, contenant un échange entre Jean Marie Blanchon et Jean Marie Thélisson du Grand Moulin, par lequel M. Blanchon a acquis un pré appelé le Pré Plat et une flache contiguë appelée la flache de la Queue, sur Chevrières, lieu de Coise. Il y est question de servitudes et de prise d’eau.

7° Exp. d’une vente reçue Me Perrin, notaire à St Symphorien, le 27 avril 1842, par les mariés Grangy-Staron, à Jean Antoine Grataloup. Nota : Il est expliqué que dans le partage intervenu en 1870 entre les enfants de Jean Antoine Grataloup et Claudine Clavel, la terre de La Ferrande est comprise dans le second lot.  Se rappeler que partie des propriétés de Jancenay venait originellement de Barthélemy [lire Mathieu] Blanchon, par la donation par lui faite à Jean Marie Blanchon, son fils.

Titres relatifs à 1° Bâtiments du Grand chemin appelés aussi Maison des Rameaux,

2° Partie des propriétés de Jancenay,  3° Moulin Gabillon (pour partie), 4° Bois Chalmazet,

5° Terre de Viara,  6° Concession perpétuelle au cimetière de Chazelles

            M. Jean Marie Blanchon, père de MM. Etienne et Jean Marie Blanchon, était enfant légitime de Mathieu Blanchon, marchand et cultivateur demeurant au lieu de Montfuron, paroisse de Chazelles-sur -Lyon, et de Claudine Grangy, dont le contrat de mariage avait été passé devant Me Pupier, notaire à Chazelles, le 3 novembre 1762, le dit Mathieu Blanchon décédé le 28 juillet 1809 à Chazelles. La succession déclarée pour le paiement des droits de mutation au […]

            Le dit Mathieu Blanchon était lui-même fils de Benoît Blanchon, qui avait épousé en premières noces Jeanne Grangy et en secondes noces Catherine Goujon, lequel quand il fit son testament contenant le partage de ses biens, devant Me Mathevon, notaire, le 2 mars 1761, était laboureur, demeurant granger au domaine de Montfurond appartenant à M. le Commandeur, paroisse de Chazelles.

            Par acte reçu Me Foujols, notaire à St Galmier, le 28 avril 1791, le dit Mathieu Blanchon, marchand au lieu de Monfuron, paroisse de Chazelles, fit donation entre vifs à Jean Marie Blanchon son fils, alors aussi marchand au même lieu, de tous les biens immeubles généralement quelconques qui lui appartenaient alors et les quels consistaient dans un domaine sis au lieu de Jancenay, dans un autre domaine, moulin et battoir à chanvre situé au lieu appelé Moulin Gabillon, dans un bois appelé de Chalmazel, dans une terre située au lieu de Viara, et dans des maisons et bâtiments situés au lieu des Rameaux, le tout sis en la paroisse de Chazelles-sur-Lyon, cette donation faite aux charges, clauses et conditions insérées dans l’acte, à celles par le donataire notamment de payer les dettes du donateur, ainsi que les légitimes fixées dans le dit acte, à Catherine la cadette, Jeanne Marie, Claudine, et Marie Blanchon, 4 filles du donateur alors célibataires, et un supplément de légitime à chacune de Catherine Blanchon, sa fille mariée à Jacques Clavel, et Antoinette Blanchon, son autre fille, mariée à André Grégoire.

            La donation qui vient d’être analysée, faite par Mathieu Blanchon à son fils Jean Marie (laquelle, il faut le remarquer, est antérieure à la promulgation du Code civil) a été exécutée ensuite, et en vertu notamment, savoir :

            1° En ce qui concerne Antoinette Blanchon, femme Grégoire, d’un acte reçu Me Molière, notaire à St Symphorien-sur-Coise, le 13 décembre 1809.

            2° En ce qui concerne Claudine Blanchon, devenue femme Bruyas, d’un acte reçu le dit Me Molière, le 22 février 1810, confirmant une quittance reçue Me Petit, notaire au dit lieu le 5 floréal an 7 [24 avril 1798], et une quittance reçue le même notaire le 16 fructidor an 8 [3 septembre 1800].

            3° En ce qui concerne Catherine Blanchon, femme Clavel, et son représentant, de 2 actes reçus Me Gros, notaire à Chazelles-sur-Lyon, les 27 février et 6 mars 1814; un acte reçu Me Molière, notaire à St Symphorien-sur-Coise, le 22 juin 1814; 2 actes reçus Me Giraudier, notaire à Grézieux-le-Marché, les 10 mars 1790 et 26 février 1792.

            4° En ce qui concerne Catherine Blanchon, devenue femme Thélisson, et ses représentants, de 2 actes reçus Me Gros, notaire à Chazelles, les 9 et 29 décembre 1810, d’un jugement contradictoire rendu par le tribunal civil de Montbrison le 1er juin 1836, qui est passé en force de chose jugée.

            5° Jeanne Marie Blanchon et Marie Blanchon, qui s’étaient fixées à St Médard et sont demeurées célibataires ont été désintéressées de leurs légitimes les 30 octobre 1814, 22 avril 1819, 7 mai 1821, 5 novembre 1821, 8 novembre 1824, 1er mai 1832, et 4 novembre 1841 par Jean Marie Blanchon et ses enfants [actes où ?].

            Il est expliqué ici pour mémoire qu’il était intervenu : 1° A la date du 4 octobre 1807, une donation par Mathieu Blanchon à ses enfants, devant Me Gros, notaire à Chazelles, et 2° un partage mobilier, devant le dit Me Gros, le 10 janvier 1811.

            M. Jean Marie Blanchon avait épousé Mlle Jeanne Marie Fayolle de St -Symphorie-sur-Coise, fille légitime de Grégoire Fayolle et de Jeanne Marie Pupier [Bras-de-Fer], du dit lieu, et leur contrat de mariage avait été passé devant Me Molière, notaire à St Symphorien, le 26 juin 1813. Les fiancés ont exclu toute communauté par ce contrat.

            Madame Jeanne Marie Fayolle est décédée à Chazelles-sur-Lyon le 29 novembre 1843  [l’inscription sur le tombeau dit 29 octobre] ; son mari, Jean Marie Blanchon, est décédé au même lieu le 29 décembre 1848 [l’inscription sur le tombeau dit 30 novembre]. Tous deux ont laissé pour leurs seuls héritiers MM. Etienne Jean Marie Blanchon et Jean Marie Blanchon decujus.

            Et c’est à ce titre d’héritiers de leur père que ces derniers ont recueilli les immeubles dont la dénomination est en tête de cet article.

            Un acte reçu Me Gouzy, notaire à Chazelles, le 12 décembre 1815, constate le remboursement à la Fabrique de Chazelles par M. Jean Marie Blanchon d’une rente perpétuelle de 8 F par an qu’il devait à cette Fabrique comme donataire de son père.

            Les titres de propriété et de famille sus-énoncés et datés demeurent en les mains de M. Thivard, ne pouvant être divisés. Il le reconnaît.

Nota : La ville de Chazelles a acquis de MM. Blanchon frères, par voie d’expropriation pour cause d’utilité publique, partie de l’immeuble des Rameaux ou Grand Chemin.

            Sont joints à ces titres restés à M. Thivard une exp. d’un arrêté du maire de Chazelles en date du 8 novembre 1872, enregistré à St Galmier le 11 du même mois, Folio 33 Recto, Case 6 […] portant concession perpétuelle à MM. Blanchon frères, dans le cimetière de Chazelles, pour inhumation, au prix de 700 F, payés au percepteur de Chazelles le 20 novembre 1872.

            Pour mentionner les présentes partout ou besoin sera, tous pouvoirs sont donnés au porteur de leur expédition ou d’un extrait

            Ainsi voulu et accepté

Dont acte

            Fait et passé à Haute-Rivoire, étude de Me Fayolle, notaire soussigné.

L’an mil huit cent quatre-vingt-douze

et le premier mars.

Des remerciements à Jean-Alain Blanchon pour ce travail de recherche qui complète très heureusement ses recherches approfondies et référencées sur la Famille Blanchon-Montfuron