Dans cette suite de récits, nous retrouverons la vie dans les fermes au milieu du siècle dernier avec l’apparition des machines agricoles, les modifications du train de vie, le regroupement des parcelles. Le quotidien y était dûr et les enfants aidaient très tôt les parents avec toutes les difficultés que cela comportait pour suivre une scolarité normale. Même si l’on mangeait à sa faim avec les produits de la ferme, la pauvreté était de mise. Le niveau de santé et sanitaire y était bas avec une mortalité néo-natale élevée. La couverture sociale apparue en 1930 n’a pris en charge que très progressivement la maladie, l’invalidité et le décès des exploitants.
Le monde agricole était très éloigné du monde industriel et les infrastructures routière, adduction d’eau, électricité ou téléphone sont arrivés tard. Très vite, le monde paysan s’est dépeuplé pour trouver du travail en ville, créant un déséquilibre qui n’a fait que s’accentuer dans le temps. Des centaines de petites fermes datant de la première guerre mondiale, il n’en reste plus guère aujourd’hui. Elles ont disparu ou ont été transformées en de plus grands ensembles spécialisés dans le laitage, des céréales ou les fruits. D’autres sont devenues des résidences secondaires
Poutant les fermiers d’aujourd’hui sont jeunes, ont pris leur destin en main et lancé des initiatives à la hauteur du monde d’aujourd’hui. C’est dans ce sens qu’ils ont rejoint une population que leurs ancêtres ne connaissait pas. Il n’y a pas si longtemps que les conscrits de la ville côtoient ceux de la campagne! Cinquante ans en arrière chaque milieu faisait son banquet à sa façon!
Par Albert Guyot
JUSQU’Á L’ARRIVÉE DE L’EAU.
SUITE DE SOUVENIRS
LA FÊTE À CAILLON
LE FAUCHAGE, LES SEMAILLES, LE BATTAGE
DES IMAGES D’HIER
Rares images de fenaison, de semailles et de battage, il y a 70 ans, publiées avec l’autorisation du propriétaire des clichés
A L′ÉCOLE DES FRÈRES
A venir…
NOUVEL HORIZON