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Le tramway sur la rue de la Gare CP René Pupier

En 1899 la première rame du tramway électrique VCS [1] construit par les frères Louis-Barthelemy et Pierre-Marie Durand, natifs de L’Arbresle circulait dans Chazelles. Ils avaient hérité en 1897 de la Société des Tramways Électriques de Lyon  à la mort de leur beau-père, Etienne Laval, maire d’Eveux.

Le Chazellois, déjà éberlué par tant d’avancée technologique permettant de remonter le charbon depuis la gare PLM de Viricelles vers les manufactures de chapeaux et l’usine de gaz, ne savait pas encore que, très vite, sa petite ville, capitale du chapeau de feutre de poil, deviendrait un important centre de distribution de l’électricité dans la région. Cette nouvelle énergie, le joule, qui coulait dans des fils de cuivre, générée par des chevaux-vapeur, faisait alors simplement tourner des moteurs dont l’axe transmettait la puissance aux roues des motrices qui pouvaient ainsi avancer en tirant des wagonnets ou des voitures.

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Deux vues où l’on voit bien une des motrices du VCS (Saint Symphorien à G, La Gimond à D

À La Gimond, un lieu-dit de la commune de Chazelles, à la limite de celles de Pomeys et de Saint Symphorien, on avait construit une usine électrique pour ce tramway qui reliait Viricelles à la capitale du saucisson en passant par la cité des Farlots. Deux machines à vapeur délivraient un courant continu de 550 volts grâce à une dynamo alimentant des lignes aériennes reliées par une perche mobile munie d’une poulie métallique au moteur de la motrice qui fournissait une puissance de 75 CV. Le retour du courant vers la génératrice se faisait par les rails en contact  avec les roues. L’usine fonctionnait au charbon et des petits wagonnets accrochés au train venaient tous les jours l’alimenter comme cela se faisait aussi pour les usines de chapeaux qui avaient des embranchements propres sur la ligne. C’était le cas pour l’usine Ferrier ou Provot  et Fléchet.

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Un train tiré par une motrice électrique CP René Pupier

Chacun s’est habitué à ce nouveau moyen de transport qui parfois va moins vite qu’un simple piéton mais aussi peut s’emballer et se renverser dans les virages comme cet accident grave de juin 1901 [2]. Quelques années après sa naissance, il fait partie du décor visuel et sonore de Chazelles. On en est fier ! Quelle autre ville dans la Loire, en dehors de sa préfecture Saint-Etienne avec la vallée du Gier et celle de l’Ondaine, peut se vanter d’avoir un tel avantage ?

En ville comme dans les usines on s’éclaire encore au gaz grâce à une usine qui fonctionne depuis 1876. Elle appartient à la Société Descours sous la gérance de Mr. Limouzin qui assure ce service pour probablement encore très longtemps en vertu d’un contrat qui a lié la ville pour 50 ans. Il faut dire qu’il n’y avait pas à sa signature d’électricité dans l’air [3] !

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L’usine à gaz Descours CP René Pupier

C’est pourtant sans tambour ni trompette qu’un avis du Conseil d’État autorise dès 1902 les communes à mettre en compétition gaz et électricité pour leur éclairage à la suite d’essais probants notamment sur Bordeaux, Dijon ou Tours. L’idée de génie du visionnaire qu’est Pierre-Marie Durand va être de s’engouffrer dans cette ouverture faite aux entreprises électriques et gazières. On trouve à ce moment-là de multiples petits producteurs qui commencent à se réunir pour former des groupes qui commencent à émerger. Il sent très vite l’intérêt de ce nouveau marché alors qu’il n’a pas d’autre compétence en la matière, étant avoué par carrière.

En 1904 il récupère une conduite forcée sur turbine qui fabrique de l’électricité à Bourg d’Oisans et un tramway électrique reliant ce village à Vizille. Il prend une participation dans les affaires de Jean Claret [4], un entrepreneur lyonnais et auvergnat qui a construit le premier barrage hydroélectrique sur la Dordogne, le téléphérique de La Bourboule, le 1° tramway électrique de France à Clermont-Ferrand. Avec son frère et l’entrepreneur qui disparaitra très vite de l’organigramme, il crée en décembre 1906 une société qui incorpore toutes ces réalisations et y rajoute le tramway VCS de Chazelles. C’est la naissance de « l’Énergie Industrielle » avec un capital de 1.500.000 francs et dont le siège social de départ est à Paris, rue Auber. L’enregistrement a été fait à Lyon dans l’étude de Maitre Petitpierre. Cette année-là l’électricité et son transport ont été déclarés d’utilité publique !

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Action Energie Industrielle

On comprend vite pourquoi désormais Pierre-Marie Durand se lance dans la grande aventure de l’électricité dont il va devenir un des rois. Quelques chiffres montrent la progression exponentielle de la société : le capital de la société passe à 27 millions en 1924, 194 millions en 1933 et atteint le milliard à la Libération.

L’usine de La Gimond devient très vite son premier point de liaison avec la ligne à haute-tension venant de la Tarentaise qui alimente les Aciéries de la Marine à Saint-Chamond puis le centre électrique de Saint-Etienne-Montaud. Il fait en effet monter une ligne de 12.000 volts depuis cette station jusqu’à Chazelles. Elle va lui permettre de proposer très vite du « courant » dans la région.

La Gimond se convertit en transformateur avec l’arrivée de la haute tension en triphasé. Malheureusement cette énergie ne peut pas se stocker pour être distribuée ensuite, comme le charbon ou à un moindre degré le gaz. Il faut donc trouver très vite des consommateurs pour rentabiliser les investissements liés au transport (indemnisations des terrains occupés, pose des poteaux et des fils conducteurs notamment).

Ce sera tout le travail de Pierre-Marie Durand (dans lequel il excelle semble-t-il) et de ses services. Ils vont faire le forcing auprès des usines, des mairies, des artisans et des particuliers pour leur offrir de la lumière propre. Dès 1907, 1908, il fait des demandes de transport électrique sur lignes de 12.000 volts pour Montrond-les-Bains-Meylieu et pour l’Arbresle en passant le long de sa voie de tramway puis le long de la ligne PLM Lyon Montbrison. La ligne part de La Gimond et traverse Chazelles qu’elle doit approvisionner. Le passage dans les différentes communes est généralement accordé moyennant quelques ampoules d’éclairage installées sur les poteaux métalliques servant au support des conducteurs. C’est le cas pour Viricelles avec  le chemin des Rampeaux qui bénéficiera très vite d’un éclairage nocturne. Une ligne a été créée pour la tuilerie Pradelle de Viricelles/Maringes en 1907.

C’est moins rapide pour Chazelles car le contrat qui lie la municipalité à la société d’éclairage par le gaz rend impossible cette utilisation. Les demandes formulées de mise en concurrence pour un ajustement de prix au coût le moins élevé avec désistement en cas de refus sont rejetées par la Société Descours de Lyon en 1908. Il faut dire qu’Énergie Industrielle a fait du dumping en proposant un prix suffisamment bas du kilowatt pour appâter la Mairie sans permettre à la Société Descours de pouvoir s’aligner. Comme il faut à tout prix consommer ce courant en provenance de Saint-Etienne, Pierre-Marie Durand le propose alors à un prix très attractif aux entreprises et relance la Mairie pour ses nouveaux bâtiments communaux (dont le théâtre tout récent) qui n’entrent pas dans le contrat gaz signé en 1876 et que cette dernière accepte. Il ouvre ainsi très grand une faille du bail.

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Le théatre au dessus de l’Asile ou école maternelle. CP René Pupier

Le gaz fuit, des becs s’éteignent quand l’électron rentre sans bruit et sans odeur dans de nouvelles lampes pour donner une  lumière généreuse. Le loup est dans la bergerie ! Quelques petits artisans comme Mrs Rully ou Rivoire ont déjà en 1906 installé des compteurs électriques car ils consomment du courant pris sur la ligne de tramway pour faire tourner des petits moteurs industriels.

La Maison Fléchet va probablement hésiter un temps à prendre du courant à l’Énergie (comme on commence à appeler cette société dans la région) car elle vient de finir la rénovation de son usine avec de nouvelles chaudières qui doivent alimenter des machines à vapeur génératrices de courant  pour les différents ateliers. Cette centrale électrique somptueuse ne fonctionnera jamais de mémoire de Chazellois, toutes générations et souvenirs confondus, car très vite Pierre-Marie Durand installe un transformateur au bout du chemin Bourru (Rue Clément Clavel) et de la Rue Martouret pour desservir l’usine.

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Usine électrique Fléchet CP Henri Montard

Il s’installe aussi en ville avec une ligne qui passe par la rue de la Liberté puis celle de la Fraternité puis le chemin dit de Saint Symphorien à Viricelles pour arriver Chemin des Pupières, traverser la rue de la Gare et alimenter l’usine Ferrier puis plus loin,  par le chemin du Pinay, l’usine Provot. Le trajet se poursuit par la Rue du Fumont jusqu’à la Place des Portes où une autre ligne, arrivée depuis le transformateur Fléchet par la rue Besson puis la Ramousse et le Boulevard du Midi, la rejoint. La boucle est bouclée, Chazelles est ceinturé. Les clients peuvent installer les compteurs, acheter les douilles, les lampes et les ampoules dans un magasin que l’Énergie Industrielle, soucieuse de la satisfaction de ses clients, ouvrira sur la place Poterne. C’est le supermarché de l’électricité. Le gaz a perdu la partie ; les clients affluent pour venir chercher le confort d’une lumière propre. Il n’est plus question de prix bas puisque la demande est forte.

La Gimond, que l’on appelle toujours l’usine des tramways électriques, accueille du 12.000 volts et le transforme en 110 «faible» alternatif ou de nouveau le transfère en «force» triphasée à pleines lignes. Les autorisations pour aller sur l’Arbresle et Montrond arrivent vite et les lignes correspondantes se créent.  On utilise de magnifiques pylônes métalliques qui font à l’époque la fierté des communes qui les accueillent. On en étudie la fonctionnalité et le « design ». Même les porcelaines isolantes sont ainsi traitées! 

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schéma d’isolateurs et poteaux de L’Energie Industrielle. Archives Dep loire

En 1909, ce sont 30.000 volts en triphasé qui sont suggérés par Saint-Etienne-Montaud et l’Énergie Électrique du Centre pour alimenter La Gimond. Cette ligne passera par Saint-Just-sur-Loire pour y être transformée et distribuée localement mais montera ensuite sur le poste de transformation de La Gimond.

Chazelles ne cessera de prendre de l’importance dans le plan de développement de L’Énergie Industrielle. En 1911 une ligne passant par Saint-Galmier et Chazelles puis Maringes et supportant 55.000 volts est soumise à approbation.

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Le reseau électrique en bleu depuis La Gimond vers 1920 .  Archives Dep. Loire

Les Monts du lyonnais sont recouverts d’une toile d’araignée qui se tisse progressivement depuis La Gimond. En 1933 pourtant c’est la fin du VCS qui rend l’âme car la société-mère ne le soutient plus et les déficits deviennent astronomiques malgré les aides départementales. En 1934, L’Énergie Industrielle lâche son point d’ancrage sur Chazelles et transfère ses bureaux à L’Arbresle en laissant un magasin sur la place. L’aventure de La Gimond est sur le point de finir même si elle conserve son rôle de transformateur pendant encore quelques décennies.

Quant à Pierre-Marie Durand, il navigue entre Paris et Lyon. Il a laissé tomber l’aventure des tramways (Chazelles en a payé le tribu) dont il présageait la disparition par leur manque de souplesse.

Il développe invariablement l’hydroélectricité dont il va devenir le maitre. La première guerre mondiale booste la production électrique avec une demande accrue, notamment pour les aciéries et les industries d’armement. Il devient dans l’entre-deux guerres le roi du kilowatt, le milliardaire aux 7 châteaux. Son empire est énorme : en dehors de la région parisienne et du pourtour méditerranéen, il distribue de l’électricité partout en France. Il attise la convoitise et d’ailleurs la seconde guerre mondiale lui est fatale avec la nationalisation en 1946 de son entreprise sous le gouvernement de Charles de  Gaulle avec Marcel Paul, un ministre de l’industrie issu du Parti Communiste. L’Énergie industrielle devient un des gros morceaux de la nouvelle entité Électricité de France, au point que son sigle EDF est vite traduit par «Électricité Du Faubourg» par référence au siège social d’Énergie Industrielle situé rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris ! Pierre-Marie Durand refusera le poste de 1° président de la nouvelle société nationale mais beaucoup des cadres de l’Énergie Industrielle vont rentrer alors à EDF perpétuant sa tradition  en poursuivant les travaux lancés avec  les centrales sur les barrages du Rhône ou dans les Alpes.

Pierre-Marie Durand peut être considéré comme un visionnaire : c’est l’avis d’un de ses proches-parents, Jean Mirio de Bully. Cela lui a permis très tôt de voir tous les bénéfices que l’on pouvait tirer de l’électricité d’origine hydraulique, source d’énergie propre par rapport à celle tirée des centrales thermiques. Cela lui a permis aussi de très vite comprendre l’intérêt de créer et d’organiser les interconnexions entre les réseaux électriques amis ou concurrents pour une meilleure coordination. Il n’en a pas moins beaucoup joué sur le plan financier avec ses petits actionnaires, ses interlocuteurs et ses sociétés financières organisées en holding. Il a pu ainsi racheter en 40 ans 61 entreprises de production d’électricité dont la puissante Forces Motrices du Rhône en 1928 mais aussi Gaz de Lyon en 1931 au nez et à la barbe du Crédit Lyonnais (dont c’était une chasse gardée!), la toute puissante banque de la place de Lyon. Fin, rusé et puissant en affaires, il ne s’est pas fait que des amis: on s’en doute. C’est peut-être une des causes de son oubli. Peu de gens connaissent aujourd’hui cet homme qui fût très puissant.

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Un des fleuron de l’empire Durand: les plus puissantes turbines au monde vers 1920. CP personnelle

Voici une petite histoire concernant l’usine électrique de La Gimond. C’est un bon indicateur de la force du personnage, outre le fait qu’il se permettait de traiter d’égal à égal avec les préfets, négligeant même leurs ordres écrits.

En 1917, en pleine guerre, intervient une inspection à La Gimond diligentée par les services des Ponts et Chaussées pour vérifier le bon état des machines à vapeur destinées à fabriquer l’électricité pour le tramway VCS et inscrites dans le cahier des charges de la société subventionnée. Bien sûr l’inspecteur ne trouve plus les machines.

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Depuis longtemps le tramway fonctionne à partir de l’énergie électrique extérieure montant de Saint Etienne et les cheminées de la chaudière à vapeur ne crachent plus de fumée depuis au moins 10 ans. En attestent des cartes postales de l’époque avec en plus l’apparition d’une construction annexe à l’usine incluant le transformateur vers 1907.

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La station pour tramway et usine électrique à vapeur  puis l’usine électrique avec le transformateur CP René Pupier

Le Conseil Général de la Loire et du Rhône, censés être les propriétaires de ce matériel n’ont jamais été prévenus des changements : tout au plus leur a-t-on demandé vers 1906 une subvention pour l’achat d’accumulateurs utilisables en cas de panne de chaudières. Aux interrogations des services de l’État, il est répondu que la vapeur étant sujette à pannes répétées, on lui a préféré le courant montant de Saint-Etienne à des machines peu fiables, d’ailleurs disparues. Le rapport de l’inspecteur est accablant, il demande une remise en l’état, ce qui n’est pas fait, bien sûr! On maudit cet industriel qui en pleine guerre a un comportement aussi incivique alors que les combattants tombent à Verdun sous les balles. On réclame des sanctions…Ce sont les usines de Chazelles qui vont être pénalisées 2 ans plus tard en 1919 par une grève de 3 semaines des ouvriers du groupe électrique stéphanois. Les usines se retrouvent sans courant, sans vapeur car sans charbon puisque le tramway ne fonctionnait plus en l’absence d’installation de secours. Elles doivent arrêter pendant le même temps, mettant les ouvriers en chômage technique. Pierre-Marie Durand n’apportera aucune solution de remplacement mais il recevra tout de même en 1920 un avertissement du Conseil Général de la Loire lui enjoignant de ne pas recommencer. Cela ne l’empêche pas d’établir au même moment de nouveaux contrats avec le département.

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L’homme est passionnant. Quelques livres ont été écrits sur lui dont celui de Catherine Vuillermot[5] mais aucun n’a vraiment approché cette vie extraordinaire commencée chez les frères maristes à L’Arbresle, passée un temps dans une étude d’avoué à Lyon, puis autour des tramways, poursuivie au milieu de l’explosion du phénomène électricité et terminée lors d’un retour de Madagascar où il avait de nombreuses attaches familiales et financières qui pourraient peut-être expliquer sa fortune rapide. Il avait en effet mis l’électricité et l’eau dans les cuisines de Tananarive, bien avant la première guerre mondiale, quand les Monts du Lyonnais ne connaissaient encore que la bougie, la lampe à pétrole et l’eau du bachat.

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Buste de Pierre-Marie Durand à L’Arbresle Photo PM

On peut trouver quelques pages complémentaires de sa biographie dans le numéro spécial de l’Araire n° 177 que l’on peut se procurer au siège social de cette Association ou à l’Office de Tourisme de Chazelles-sur-Lyon

Aujourd’hui il ne reste de La Gimond que quelques bâtiments désaffectés, un petit bassin d’eau alimenté par la rivière Gimond et propriété d’EDF où ses sociétaires autorisés vont encore pêcher. Le bar des « Six Fesses » en face de l’usine électrique et des entrepôts de l’Énergie Industrielle, un autre lieu de l’histoire de Chazelles, a bien sûr disparu: une autre histoire.

[1] VCS pour Viricelles/Chazelles-sur-Lyon/Saint Symphorien-sur-Coise
[2] Le dimanche 2 juin 1901 le tramway rate le virage du Chazot avant l’arrivée à La Gimond avec 150 passagers entassés qui vont à l’inauguration des plaques commémoratives de la guerre de 1870 à Saint Symphorien. Il y aura 62 blessés sérieux.
[3] Les premières expériences l’électrification urbaine ont commencé vers 1890. Le gaz est omniprésent dans les grosses agglomérations qui disposent d’usines. C’est le cas à Chazelles, Montbrison, L’Arbresle sur la ligne PLM de l’époque entre Lyon et Montbrison qui permettait d’apporter la houille pour la fabrication et la pyrite pour la désodorisation.
[4] Jean Claret est un célèbre entrepreneur grand spécialiste en béton mais aussi « touche à tout ». Il a notamment conçu des tramways électriques dont celui de Clermont-Ferrand, construit la cathédrale en béton armé de Voiron, construit le téléphérique hydraulique de La Bourboule, mis en place des ascenseurs dans les palaces, fait les supports de béton de la tour de Fourvière et a surtout organisé la grande exposition internationale de Lyon en 1894 dont l’inauguration a été marquée par l’assassinat du Président de la République de l’époque : Sadi Carnot
[5] Catherine Vuillermot. Pierre-Marie Durand et l’énergie industrielle. L’histoire d’un groupe électrique, 1906-1945