LE BESSY D’ANTAN 2002 EN IMAGES
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De tradition, l’association « Le Bessy d’antan » (loi 1901 depuis 2003) organisait sa traditionnelle fête de la batteuse, dimanche 2 septembre 2018, à Chevrières avec la soupe aux choux en ouverture puis des démonstrations de métiers d’autrefois et de batteuses en action plongeant les visiteurs au temps des moissons du milieu du siècle dernier.
C’est un grand retour vers le passé que l’association « Le Bessy d’antan » propose depuis 2002 en organisant la fête de la batteuse autour d’un engin remontant à la sortie de la 2° guerre mondiale. Jean-Bernard Dubœuf, entrepreneur de travaux agricoles et président de l’association a su donner toute l’impulsion nécessaire à ses amis agriculteurs, mécaniciens, etc… On revit les travaux des champs d’autrefois au temps des moissons.
Cette 17° journée, qui suit la fête de batteuse à Meys se déroule toujours le premier dimanche de septembre depuis le début de l’aventure, au Bessy, à Chevrières et commence par l’habituelle soupe aux choux servie dès 8 heures par les bénévoles de l’association Très appréciée, elle a attiré pas moins de 800 connaisseurs. Puis c’est le spectacle du battage à l’ancienne, toujours impressionnant avec ces quatre ou cinq hommes en haut de la machine dévorés par les poussières des grains de blé issus des épis qu’on lui donne à battre et à trier. La batteuse est entrainée mécaniquement par un tracteur à prise de force latérale qui reçoit une immense courroie allant jusqu’à la machine. Ce tracteur date de 1950 et tourne comme une horloge une fois qu’il a démarré.
Comme toutes les années, on retrouve une kyrielle de vieux tracteurs tous aussi pimpants que fiers de montrer qu’ils savent donner de la voix. Cette année, la famille Duboeuf avait sorti un bijou de famille, trônant tel la vedette, enrubanné et très fier ; un « Petit Gris » sorti du fond des hangars et réparé par une équipe de passionné de mécanique dont Sébastien Charvolin de Chazelles. Ce type de tracteur fait partie intégrante de l’histoire de l’agriculture au sortir de la 2° guerre mondiale avec le plan Marschall. Très peu existent encore en état de marche. Cela fera l’objet d’un article spécial dans la rubrique Agriculture.
Les odeurs et saveurs de jadis surgissent au moment du repas de midi avec le barboton et ses charcuteries. Suit un repas champêtre avec le fameux « pâté » (aux fruits) de la batteuse qui n’a pas de secret dans les fermes de notre région des Monts du Lyonnais mais que l’on a peine à trouver en dehors, le « pâté » étant alors réservé aux viandes plus ou moins finement hachées.
Cette année, le spectateur et convive a eu droit à un concert de cor des Alpes, un instrument de musique à vent, en bois, de la famille des cuivres qui était utilisé initialement pour communiquer à distance en montagne.
Le lendemain, Jean-Bernard Dubœuf, chez qui la fête de la batteuse se déroule chaque année, pouvait compter sur au moins la trentaine de bénévoles motivés de l’association Le Bessy d’antan pour démonter les marabouts, ranger les chaudières, tables et bancs… Nous avons demandé à Christiane, l’épouse du président, le secret de cette réussite (car la fête de la batteuse du Bessy est devenue un incontournable régional). Elle nous a dit : retournez-vous !
Et oui, là nous avons vu ces dizaines de bénévoles de l’association tous occupés, qui à porter un banc, qui à tirer une planche, qui à descendre une tente. Quel enthousiasme ! Leur association peut continuer à vivre, l’aventure peut se poursuivre !