IN MEMORIAM
Maxime THEVENON
Maxime Thevenon est décédé fin mars 2015 à l’âge de 93 ans. C’est encore une figure de l’Harmonie de Chazelles qui a disparu. Il occupait une des trois places dédiées aux “bugles” avec comme partenaires André Trouilleux et Antoine Thomas. Ils y excellaient. Archiviste hors-pair, il s’occupait de toutes les partitions de cette société musicale.
Après un séjour forcé en Allemagne, comme STO pendant la seconde guerre mondiale, il est devenu un de ces chapeliers de métier qui a fait honneur à sa corporation. Maxime était approprieur et a commencé sa carrière dans la maison Fléchet, la finissant à la SIC jusqu’à sa fermeture en 1976. Trop jeune pour cesser toute activité il avait repris du service aux Etablissements Lacassagne puis parti à la retraite, il avait participé activement au développement de l’Atelier-Musée du Chapeau. Membre du Conseil d’Administration, il assurait aussi des démonstrations pour les visiteurs. N’oublions pas, bien sûr, ses activités au sein de l’Association Sportive de Chazelles où il était notamment arbitre de football.
Il faisait aussi partie du groupe musical “Alphonse Berne” dont nous vous parlerons plus tard.
Chazelles perd encore un de ses anciens chapeliers. Mais, n’en doutons pas, il ne sera pas vite oublié et, avec la musique qu’il aimait tant et dans un cadre autrefois familier, sa mémoire sera surement très vite honorée
René PEYSSELON, lui aussi musicien et chapelier, a perdu un ami et honore en quelques mots sa mémoire: (vidéo)
Pour écouter la sonorité d’un bugle, demarrez la piste audio
Jean TISSEUR
Une autre figure de l’Harmonie est décédée à la fin de ce mois d’avril 2015. C’est Jean Tisseur: il avait 87 ans. Il était saxophoniste et utilisait un «alto». C’était encore un passionné de musique comme ses deux frères, aujourd’hui décédés. Ils étaient, eux, parmi les cuivres de l’Harmonie : Henri faisait du trombone à coulisse et Robert de la trompette.
Lui aussi a été d’abord chapelier mais les mauvais jours dans cette activité arrivant, il a repris un cycle d’études pour rentrer ensuite au cabinet comptable de Jean Durand à Chazelles où il est resté jusqu’à l’apparition d’ennuis de santé qui l’ont contraint au repos.
Bon vivant, resté célibataire, il adorait se retrouver les samedi avec ses frères et ses amis au “jardin” familial de Bras de Fer, à l’ombre de la “cabane”. On y parlait musique mais aussi légumes et bonne chère.
Tous les membres de l’Harmonie encore présents se souviennent de ce gentil garçon. C’est notamment lui qui a appris le solfège à René Peysselon, ancien clarinettiste de l’Harmonie. Ils étaient amis : il honore aussi aujourd’hui sa mémoire en quelques mots: (vidéo)
Pour écouter la sonorité d’un saxo alto, demarrez la piste audio
Nous nous devions d’honorer ces deux musiciens qui ont laissé de nombreux souvenirs plaisants et musicaux.
PHIAAC c’est aussi cela: conserver la mémoire d’hommes qui ont marqué la vie de Chazelles.