Il y a eu de très nombreuses fabriques de chapeaux à Chazelles-sur-lyon. Le nombre n’a cessé de diminuer après la seconde guerre mondiale et l’on n’en retrouve que 5 dans la 2° moitié du 20° siècle. la Maison Ecuyer va tenter de s’en sortir seule quand Morreton, Fléchet, Beyron et France vont tenter un regroupement dans la SIC pour mieux resister à la crise. Rien n’y a fait et inexorablement les cheminées sont tombées faute de travail et d’entretien. On a encore aujourd’hui de la peine à comprendre ce qui a pu se passer en quelques décennies malgré les bonnes volontés de tous. Chazelles garde un très beau souvenir de ce passé glorieux qui faisait de la ville, la capitale française, sinon européenne du chapeaux, ses dizaines de cheminées toutes aussi laborieures les unes que les autres, ses cafés remplis, ses boulangeries dans tous les coins de la ville, ses théâtres, ses comédiens, ses poètes, ses boulistes, ses équipes de foot, ses syndicats, ses sociétés…, son Atelier-Musée du Chapeau, un petit joyau entretenu par une association loi 1901 et des conservateurs de grande qualité: Eliane Bolomier puis Juliette Morain depuis peu. Il faut espérer que Chazelles saura garder cette entité admistrative. Que d’efforts à prévoir cependant quand la culture rime de plus en plus avec le bénévolat. Mais le Farlot est fier et brave: il saura le montrer le moment venu.
Nous avons essayé à travers les factures et logos des fabriques de chapeaux de reconstituer la liste des participants à ce tissu industriel dense de la première moitié du 20° siècle. Une façon amusante, pas vue, de montrer Chazelles. La liste n’est pas exhaustive et si vous avez des images non répertoriées dans ce PDF, merci de penser à nous pour enrichir notre histoire à tous