Le 27 juin 2016
LE VILLAGE SE RACONTE (18 juin 2016)
Après-midi « parc du château » de ce 18 juin : un appel entendu par près de 90 visiteurs + la trentaine de chauffeurs et leurs accompagnateurs pour conduire, dès le matin, leurs véhicules jusque sur les lieux, sans compter une trentaine d’excusés. En cette 8ème année, le soleil a oublié le rendez-vous laissant place à une masse nuageuse, menaçante, mais que nous avons bravée….
À elles seules, les voitures rutilantes, hautes en couleurs, dans un alignement bien ordonné, resplendissent de luminosité qui compensent celle, naturelle, qui fait défaut aujourd’hui.
Dans tous les esprits, le 18 juin est incontournable historiquement ; les deux véhicules militaires présents (jeep et camion dodge 4 x 4) et leur chauffeur en tenue de camouflage rappellent une sombre et douloureuse période ; ces véhicules ont été laissés, après la 2ème guerre mondiale, par les américains ; deux motos de 1949 (dont une hirondelle) toutes deux fabriquées à Saint-Étienne, figurent dans cette superbe exposition.
Après le mot d’accueil de Monsieur le Comte et le résumé de l’histoire du site par Gilles Jacoud, le Club des Vieilles Soupapes Baldomériennes (VSB) nous fait faire un saut en arrière de 100 ans sur l’histoire de France ; 1916 (la sanglante bataille de Verdun) : les capitaines d’industries de l’époque qu’étaient Louis Renault
avec la fabrication de ses voitures et André Citroën avec la production d’obus (pour information en 1914, il sortait 5 000 obus/mois et en 1918 : 80 000 obus/jour), ont contribué à la victoire. Après la 1ère guerre mondiale, la reconversion de Louis Renault était toute faite, en continuant la fabrication de ses voitures, tandis qu’André Citroën se lançait dans son propre développement de voitures dites « populaires ».
En exposition, la plus ancienne des voitures présentes est *une Citroën B2 de 1923 – puissance environ 20 CV ; elle n’a pas de freins sur les roues avant ; c’est une carrosserie composite : c’est-à-dire qu’elle a l’armature en bois recouverte de tôle et dit modèle Torpédo 4 places sous capote et 4 portes, 60 km/H ;
*une C4 (1930), dont c’était la 1ère sortie après rénovation en respectant les couleurs de l’époque : le bordeau sur la ligne de caisse et le vert olive ;
*une Fiat 514, spécificité : 6 glaces ;
*une voiture jaune, fabriquée chez Berliet, ; *une Juva 4 très répandue dans nos campagnes : camionnette bien pratique pour les marchés ;
*une 202 Peugeot ; *des tractions avant 11 et 15, qui, à l’époque, sont révolutionnaires et peuvent rouler jusqu’à 130 km/heure ; *une Dyna Panhard …. parmi la vingtaine de véhicules dont une explication est admirablement commentée pour chacun et complétée par les informations (si on en a la curiosité) de ces propriétaires passionnés : un coup de cœur qui les entraîne à occuper leurs loisirs à faire revivre, en les retapant, des véhicules qui ont eu leur période de gloire, et tous aussi beaux les uns que les autres tant à l’extérieur qu’à l’intérieur : l’ensemble vaut le coup d’œil.
L’ascension du donjon attire toujours autant ; Gilles Jacoud et Monsieur Gabriel de Varax ne ménagent pas leur peine pour guider les groupes jusqu’au sommet. Si le ciel ne se prête pas à découvrir l’horizon à perte de vue, le parc, vu d’en haut, offre un aspect spectaculaire sur sa verdure, impeccablement entretenue et qui apporte un agrément supplémentaire à la promenade dans les allées aux îlots fleuris.
Cet espace de rêve favorise les contacts familiaux, amicaux, une convivialité exceptionnelle qui se termine autour du verre de l’amitié accompagné d’une table garnie.
Un grand merci à Monsieur de Châtellus et à son accueil chaleureux pour faire partager annuellement le charme d’un site qui est une des particularités de notre village.
En 2017, nos calendriers peuvent déjà prendre acte du prochain rendez-vous SAMEDI 24 JUIN.
Andrée Laverroux
( serge.laverroux@wanadoo.fr )