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Savez-vous qu’il y a eu à Chazelles, dans la rue de Versailles, une distillerie ?
Nous avons retrouvé quelques éléments de cette page de la vie de Chazelles qui a commencé avant la première guerre mondiale.
La fabrique se trouvait à l’angle de la rue de Versailles et de la Rue Caderat et a été créée par les familles CHARLES et BONNIER. On retrouve trace de la société dès 1911 avec la fabrication d’une liqueur au nom très à la mode pour l’époque : “La Mondiale”. Il s’agissait d’une liqueur aux vertus digestives puissantes dont nous n’avons trouvé aucune trace de la composition. Elle ressemblait beaucoup, selon ceux qui s’en souviennent encore, à la liqueur “Verveine du Velay”. Cet alcool a eu son heure de gloire et une diffusion internationale assurée notamment par un agent à l’exportation basé sur Paris.
La famille CHARLES était alliée à la famille BONNIER. Joannes BONNIER était marié avec une fille: Anaïs CHARLES. Il avait eu trois enfants ; Fernand, dit Fanfan, Lucette et Andrée.
Beaucoup de Chazellois ont encore le souvenir de la distillerie avec son alambic, ses cuves et l’immense bouteille publicitaire de la liqueur “La Mondiale” qui trônait sur la droite en rentrant dans l’établissement. On trouvait aussi dans l’entrepôt deux grosses cuves probablement destinées à la réalisation des mélanges d’herbes. Il semble que la configuration des lieux ait notablement changé depuis cette époque. La maison d’angle vers Caderat comportait un entrepôt au rez-de-chaussée à la place du magasin de vins et spiritueux que l’on trouve aujourd’hui. Un escalier intérieur à l’entrepôt et attenant à la maison permettait de monter au premier étage où se trouvaient les appartements. Il y avait ensuite sur la rue de Versailles un très grand portail qui donnait sur le grand hangar.
La disparition de la distillerie date d’avant la seconde guerre mondiale mais Madame Joannès Bonnier a continué à vendre pendant quelques années des sirops. Quand à Fernand Bonnier, le fils de Joannes, il a développé ensuite une activité de transport vers la fin de la seconde guerre mondiale, d’abord avec Claude Berne qui avait monté de son coté dans les années 30 une activité de fabrication de matériau de construction, puis pour son propre compte.
Voici les traces de l’existence de la distillerie à travers les recherches internet et notamment le site national Gallica.
On aussi a la chance de retrouver une très belle publicité en forme de chromolithographie que nous vous soumettons.
Vous qui êtes Chazellois et pouvez avoir des souvenirs de cette distillerie, apportez-nous les. Vous avez peut-être encore une vieille bouteille de cette liqueur, faites-en une photo et adressez-nous le fichier:
à phiaac42140@gmail.com
Bonne lecture et merci.
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