Tout a commencé à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, possession de l’Autriche-Hongrie : le 28 juin 1914, un terroriste serbe tue l’archiduc François-Ferdinand, héritier de la couronne austro-hongroise, et son épouse. Cette crise des Balkans déclenche par le jeu des alliances, la première guerre mondiale.

Dans l’après-midi du 1er août 1914 vers 16 heures, l’ordre de mobilisation générale est décrété en France. Les communes ont en charge, la diffusion de l’annonce officielle. Ainsi, les maires, les gendarmes et gardes-champêtres placardent partout, des affiches et font sonner le tocsin.

Fermons les yeux et, imaginons pour notre Chazelles :  l’arrêt des ateliers, des moissons…. Le silence et la stupeur.

Rentrés chez eux, les futurs soldats reprennent leur livret militaire qui contient les instructions à suivre pour rejoindre le lieu de stationnement de leur régiment qu’il soit d’active, de réserve ou de territoriale.

Sur les routes, sur les voies ferrées et aussi sur les lignes maritimes, on verra des centaines de milliers d’hommes et de chevaux avec tout leur matériel…

Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France et envahit la Belgique.

matin-4-aoc3bbt-1914

Affiche_“ordre_de_mobilisation_générale”_1_-_Archives_Nationales_-_AE-II-3598

Les premiers combats sont terribles.

Les soldats dont les noms figurent sur le Monuments aux morts, appartiennent pour une grande moitié, aux régiments d’infanterie comme Claudius Jérôme GIRAUD, tué le 21 aout 1914 à SARREBOURG BRUDERDORF en Allemagne. Son régiment, le 16e régiment d’infanterie, stationné à Montbrison perdra 120 officiers et 1 545 soldats au cours de la guerre.

On relève 15 % environ de soldats tués appartenant à des bataillons de chasseurs à pieds et un peu moins de zouaves, unités d’infanterie légère de l’Armée d’Afrique

Tout au long de la guerre, les soldats vont se soucier de la survie de leur famille comme, en témoigne cette lettre très émouvante, malheureusement incomplète.

lettre suivi travaux ferme n1

lettre suivi travaux ferme n2

lettre suivi travaux ferme n-3 fin de lettre

Certains vont être considérés dans un premier temps  « disparu » comme Jean Marie COMMARMOND, à partir du 25 août 1914 à Domptail (Vosges). Un jugement déclaratif du tribunal de Montbrison en date du 27 juin 1920, sera nécessaire pour fixer son décès au 25 août 1914.

acte de décès

fiche deces JM Commarmond

D’autres comme Jean Marie GRANGE, blessés, vont mourir à l’hôpital. Jean Marie blessé une première fois, le 2 juin 1916 au bois de la Caillette avec une : plaie pénétrante par éclat d’obus au bras gauche, sera de nouveau blessé le 25 juillet 1918 et décèdera le 27 juillet 1918 à l’hôpital d’évacuation n°18 Secteur 181 de la 6ème armée à MEAUX (Seine et Marne).

Jean Marie GRANGE sera cité à l’ordre du 298ème RI LE 16 AOUT 1918. « Soldat brancardier d’un dévouement à toute épreuve, blessé grièvement en service commandé ».

Ci-dessous, photo carte correspondance envoyée par les soldats blessés.

carte hopital n1

11 NOVEMBRE 1918 à 11H00

armistice-11-novembre-la-depeche-2

Le 11 novembre

 

PHIAAC prépare la sortie d’un fascicule en mémoire des soldats de Chazelles, morts pour La France au cours de la guerre de 1914-1918.

Vous pouvez réserver ce fascicule ICI

Lettre d’un poilu à sa fillette